Ayant annoncé qu’elle démissionnait de son poste de présidente de l’Workplace de session publique de Montréal (OCPM) la semaine dernière, Dominique Ollivier sera candidate comme conseillère de Ville pour le parti Projet Montréal dans l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie, lors des prochaines élections municipales, en novembre.
Celle qui s’est impliquée pendant 12 auprès de l’OCPM sera candidate dans le district du Vieux-Rosemont. La cheffe de Projet Montréal, Valérie Plante souhaite par ailleurs faire de Mme Ollivier la présidente du comité exécutif dans une éventuelle nouvelle administration municipale.
«Après avoir écouté les avis de quelques centaines de milliers de Montréalais depuis 12 ans, j’ai senti qu’il était temps pour moi d’agir et de m’impliquer en politique municipale. Je me retrouve parfaitement dans les valeurs démocratiques, environnementales, de justice sociale, d’égalité et de promotion de la diversité culturelle véhiculées par Projet Montréal», précise Mme Ollivier.
Mme Ollivier est «extrêmement bien placée pour comprendre les attentes, les besoins et les enjeux qui interpellent la inhabitants montréalaise» avance-t-on dans un communiqué de presse publié dimanche par Projet Montréal.
«En tant que gestionnaire chevronnée, reconnue pour mobiliser les gens et pour être à l’écoute des citoyens, Dominique Ollivier possède toutes les qualités pour devenir la présidente du comité exécutif. Son management complétera parfaitement l’équipe de Rosemont–La Petite-Patrie et de Projet Montréal», indique par ailleurs Mme Plante.
Benoit Dorais veut un quatrième mandat
Bien qu’il compte briguer un quatrième mandat à la mairie de l’arrondissement du Sud-Ouest, l’actuel président du comité exécutif, Benoit Dorais, a annoncé ce week-end qu’il se retirerait de son poste, le 22 septembre.
Ce dernier se compte chanceux d’avoir pu opérer des «transformations nécessaires et d’envergure» au cours de son mandat, notamment d’avoir «tout mis en place pour assurer le succès de la relance économique».
«Nous avons œuvré à l’abordabilité de la métropole, rétablit une paix syndicale, notamment en renouvelant sept conventions collectives, développé un réseau de mobilité lively structurant, assuré une meilleure prévisibilité des funds publiques tout en rendant le processus budgétaire beaucoup plus clear», explique-t-il.
Mme Ollivier cumule plus de 30 ans d’expérience de travail en gestion, tant de projets que d’organismes.
Durant sa présidence à l’OCPM, Mme Ollivier a assuré la tenue de plus de 80 consultations de tout gabarit sur des sujets allant de la planification urbaine à l’élaboration de politiques publiques, en passant par des thématiques plus sensibles comme la discrimination et le racisme systémique dans les compétences de la Ville.
Citant des raisons personnelles, Mme Ollivier avait annoncé, mercredi dernier, son départ de l’OCPM. Rappelons qu’elle avait été nommée commissaire advert hoc à l’organisme de session publique en 2009, avant d’en devenir la présidente, en 2014.
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