Avec son banjo, son costume cravate, son accent accadien, P’tit Belliveau n’est à première vue pas ce qu’on peut définir de cool. Et pourtant, de l’artiste émane un esprit décontracté et de sa musique, des ondes positives. «Ce qui est vraiment cool, c’est de ne pas essayer d’être cool […] Cease being cool at the moment!», a-t-il déclaré aux Francos vendredi soir.&
Moins de deux mois après avoir lancé son deuxième album Un homme et son piano dans un Membership soda complet, P’tit Belliveau était de retour dans la mythique salle de spectacle pour un autre live performance à guichet fermé.
Celui qui a attiré une foule en septembre dernier devant la scène principale des Francos était une fois de plus à l’affiche de la programmation du pageant, cette fois-ci pour un live performance en salle.&
Décidément, les montréalais.e.s sont followers de la musique folk-country aux accents électro de P’tit Belliveau, qu’on a découvert comme finaliste du concours-vitrine Les Francouvertes il y a trois ans.
C’est d’ailleurs un des gagnants de l’édition de 2019 des Francouvertes, le rappeur Franky Fade du groupe OGB (Unique Gros Bonnet), qui était chargé de la première partie du spectacle de vendredi soir. «Enjoyable reality, la première fois que j’ai recontré P’tit Belliveau et son band c’était ici même au Membership soda à la finale des francouvertes», a-t-il d’ailleurs dit.
La rappeur a «réchauffé» la foule avec plusieurs de ses chansons, dont une majorité provenaient de son premier album, CONTRADICTIONS.
Un homme et son banjo
Après une entracte, P’tit Belliveau et son groupe, qui revenaient de France, ont pris le relais, tous habillés d’un costard ou d’une cravate.&
L’auteur-compositeur-interprète a débuté le live performance avec trois chansons provenant de son premier album Biggest Hits Vol. 1, L’eau entre mes doigts, Cool when yer previous et Moosehorn lake.
Sur l’écran derrière les musiciens sont projetées des pictures parfois psychadéliques parfois comiques, comme des dessins annimés d’animaux de la ferme ou un montage humoristique de P’tit Belliveau qui fait un fight de boxe.
Fier de ses origines, le chanteur originaire de Baie-Ste-Marie en Nouvelle-Écosse a interprété Mon drapeau Acadjonne viens d’Taiwan avec un chapeau aux couleurs de sa région pendant que d’énormes drapeaux acadiens flotaient parmi la foule.&
P’tit Belliveau a aussi créé la shock en reprenant Final Resort, une chanson du groupe de métal Papa Roach. À partir de ce second, le public, qui démontrait son appréciation à coup de hochements de tête, était réellement échauffé.&
On est pas là pour être cools on est là pour avoir du enjoyable!
P’tit Belliveau
La deuxième partie du spectacle comportait davantage de chansons points de son dernier album dont J’really feel comme un alien, Demain et RRSP. «Toute bonne selected a une fin… Mais ce qui n’a pas de fin, c’est mon amour pour vous autres! Dites I really like you à la personne sur votre droite», a lancé l’artiste tout sourire à ses followers.
Après l’amour, le social gathering! P’tit Belliveau a tout de même terminé en pressure avec, en rappel, J’aimerais d’avoir un John Deere et la sensationnelle Revenue Tax pendant que des ballons et des animaux gonflables fusaient dans la salle.
Jamais deux sans trois, comme le veut l’adage, puisque l’Acadien sera de retour au club soda l’année prochaine, le 15 avril 2023.
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