Le gouvernement du Québec a annoncé mercredi la tenue d’une fee d’enquête sur les relations entre les Autochtones et les différents providers gouvernementaux. Celle-ci portera sur les événements des 15 dernières années et se tiendra de début 2017 à novembre 2018.
Cette fee, qui sera présidée par le juge à la retraite Jacques Viens, vise à faire la lumière sur des «problèmes systémiques» dans les relations qu’ont les communautés autochtones «et plus particulièrement les femmes autochtones», non seulement avec les providers policiers, mais aussi avec la Course de la safety de la jeunesse, le système judiciaire et les providers de santé.
Le premier ministre Philippe Couillard a assuré que cette fee n’était pas un désaveu de l’enquête effectuée par le Service de police de la Ville de Montréal sur les cas d’allégations d’abus de la half de policiers de la Sûreté du Québec.Cette dernière, qui s’est notamment penché sur le cas de Val-d’Or, a débouché sur seulement deux mises en accusation. «Il n’est pas query de refaire l’enquête policière et judiciaire qui a impliqué des corps policiers au cours de dernières semaines, a précisé le premier ministre. Au contraire, on veut élargir le regard, au-delà des corps policiers.»
La fee se veut complémentaire, et pourra également partager des informations, à l’Enquête nationale sur les femmes autochtones assassinées et disparues du gouvernement fédéral. On avait appris la semaine dernière que le mandat de celle-ci ne permettrait pas de scruter en détails un cas comme celui de Val-d’Or. «[Nous avons reçu] une communication écrite de la fee fédérale, qui indique clairement qu’ils ne sont pas en mesure de remplir le mandat que nous proposons aujourd’hui», a exposé le M. Couillard. D’abord opposé à lancer une enquête provinciale sur la query, le gouvernement a changé son fusil d’épaule dans les dernières semaines.
La fee «Écoute, réconciliation et progrès» œuvrera à partir d’audiences publiques qui se tiendront à Val-d’Or. Le tout portera sur les événements des 15 dernières années, mais le however «n’est pas de trouver des coupables», a souligné la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée. «Le mandat vise à faire la lumière sur la state of affairs et à proposer des options, a ajouté Mme Vallée. La fee devra formuler des recommandations quant aux actions correctives concrètes et durables à mettre en place en vue de prévenir ou d’éliminer toute forme de violence ou de pratique discriminatoire dans la prestation de providers publics aux Autochtones.»
Le Chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, a indiqué avoir le «sentiment du devoir accompli», puisque de nombreux groupes autochtones réclamaient cette enquête depuis très longtemps. «La fee ne devrait pas être un prétexte pour ne pas corriger des conditions qui se présentent aujourd’hui, a-t-il nuancé. Je me permets de tendre la principal de nouveau aux autorités de la Sûreté du Québec pour discuter de options qui pourraient être mises de l’avant dès aujourd’hui.» Alors que plusieurs cooks souhaitaient une fee sur un an, afin d’agir rapidement, le dépôt du rapport sera plutôt prévu pour novembre 2018.
M. Picard a réitéré que «sur un chantier aussi giant, il ne faudra pas perdre de vue ce qui a déclenché la state of affairs que nous vivons depuis plus d’un an maintenant: la relation entre les policiers et nos communautés». «Nous devons saluer le braveness des femmes qui ont participé aux deux émissions d’Enquête qui nous ont mené à l’évidence que quelque selected n’allait pas», a-t-il souligné.
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