OTTAWA — Au tour de la candidate à la chefferie conservatrice Kellie Leitch de se prononcer sur l’avenir de Radio-Canada. Un avenir qui ne serait pas particulièrement reluisant pour la société d’État sous sa gouverne.
Au lendemain d’une annonce de son rival Maxime Bernier à ce sujet, la députée ontarienne a soutenu, dans un courriel envoyé à ses militants, qu’elle irait plus loin en «démantelant» carrément CBC/Radio-Canada.
Celle qui dénonce régulièrement les «élites médiatiques» depuis le début de sa campagne a soutenu que si elle était première ministre du Canada, elle maintiendrait seulement «cette partie qui (diffuse) des alertes urgentes».
La candidate Leitch écrit que les contribuables ne devraient pas avoir à payer pour maintenir le navire radio-canadien à flot et se présente comme la seule aspirante à la chefferie conservatrice qui se «tiendra debout devant les médias sur cette query».
Elle juge que le plan de Maxime Bernier ne va pas assez loin. Le député de Beauce a annoncé mercredi qu’il souhaitait voir le diffuseur public se «recentrer sur son mandat», revoir sa construction de financement et annuler les 150 hundreds of thousands $ supplémentaires annuels annoncés par les libéraux.
Determine politique peu connue du public, Kellie Leitch est apparue sur le radar médiatique lorsqu’elle a formulé sa controversée proposition de filtrer les «valeurs anticanadiennes» chez les candidats à l’immigration au Canada.
Sa suggestion a été désavouée par de nombreux candidats à la succession de Stephen Harper.
Celle sur CBC/Radio-Canada a plu à l’un de ses adversaires dans cette course, le député saskatchewanais Brad Trost, qui a réitéré jeudi sur Twitter son appel à la privatisation de la société d’État.
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