Santé: le fédéral se montre peu flexible

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OTTAWA — Les négociations qui se tiendront lundi pour conclure un nouvel accord sur la santé promettent d’être corsées, le gouvernement fédéral demeurant campé sur les positions les plus litigieuses avec les provinces, notamment le Québec.

Le ministre fédéral des Funds, Invoice Morneau, a été catégorique, vendredi, affirmant que les demandes des provinces quant aux hausses des transferts en santé «dépassent tout ce que (le gouvernement fédéral) considérerait».

Ainsi, le taux de croissance du transfert en santé passera de six à trois pour cent, comme prévu, et Ottawa n’augmentera pas le transfert afin qu’il représente 25 pour cent des dépenses en santé des provinces, a-t-il indiqué en entrevue avec La Presse canadienne.

«Nous n’allons pas parler de pourcentages — que ce soit pour le taux de croissance (…) ou de pourcentages en termes plus général», a prévenu le ministre Morneau, qui recevra dimanche ses homologues pour un souper de travail à la veille de l’importante rencontre de lundi.

Les discussions de lundi après-midi doivent être consacrées à la santé. La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, y a convié ses homologues provinciaux et territoriaux. Le bureau du ministre québécois Gaétan Barrette a indiqué jeudi que ce dernier serait de la partie.

Semblant vouloir dorer la pilule en prévision de cette rencontre, la ministre Philpott a signalé vendredi à La Presse canadienne que le gouvernement fédéral mettrait alors sur la desk «une somme d’argent substantielle» pour les soins en santé mentale.

Cette somme, que la ministre n’a pas voulu chiffrer, s’ajouterait à celle de three milliards $ sur quatre ans que s’est engagé à verser le gouvernement de Justin Trudeau pour les soins à domicile, et qui pourrait être bonifiée si les programmes sont efficaces et portent leurs fruits.

Le hic, c’est que même s’il est d’accord sur le besoin d’investir dans ces deux secteurs, le gouvernement du Québec a soutenu à maintes reprises que le financement en santé — un poste budgétaire de compétence provinciale — ne devrait être assorti d’aucune situation.

«Il n’y a aucun désaccord sur le fait que c’est un secteur d’investissement prioritaire. Les détails sur la façon dont ces providers seront offerts, le remark, sera vraiment dans le champ de compétence des provinces», a cependant insisté Mme Philpott en entrevue.

La ministre a fait état vendredi de son «optimisme prudent» face aux possibilities de conclure une entente d’ici la fin de l’année.


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