Si on ne veut pas de Trump ici, va falloir faire monter la pression, croit le président de la FTQ

Metro Montreal

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MONTRÉAL — Si le Québec ne veut pas se retrouver avec un Donald Trump au pouvoir, il va falloir faire monter la pression sociale et politique, selon le président de la FTQ, Daniel Boyer.

L’élection aux États-Unis du président désigné Donald Trump constitue la preuve de ce qui arrive lorsqu’il y a trop d’inégalités sociales dans un pays et que cela mène à la colère et au cynisme.

C’est par ce message, entre autres, que M. Boyer a procédé lundi au lancement du congrès de sa centrale syndicale, qui aura lieu toute la semaine à Montréal.

En entrevue avec La Presse canadienne après son allocution, M. Boyer n’a pas voulu dire quel chef politique québécois il apparentait à Donald Trump. Mais le chef caquiste François Legault avait déjà eu de bons mots pour le président américain désigné.

M. Boyer a encore vertement critiqué le gouvernement Couillard, affirmant que «l’austérité a fait des maudits ravages» dans les providers de santé, d’éducation et des providers de garde.

Par ailleurs, sur la query du salaire minimal à 15 $, pour laquelle la FTQ fait campagne, comme d’autres organisations syndicales et coalitions, M. Boyer a dit croire que le rêve pourrait devenir réalité «très prochainement». Et il a admis que si c’était le cas, cela aurait tendance à tirer à la hausse les autres salaires un peu plus élevés.


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