Un an après avoir accosté sa flotte aux quais de Toronto, Skipperi, une entreprise finlandaise de location d’embarcations de plaisance, prévoit conquérir les marinas montréalaises pour l’été 2024.
Pour un montant mensuel de 500$ par mois, plus les frais d’essence, on peut accéder aux bateaux proposés par Skipperi. À Toronto – première ville canadienne où s’est établie l’entreprise –, 15 embarcations étaient au départ disponibles en 2022. Cette année, 40 embarcations peuvent désormais être réservées à tout second à partir d’une software téléphonique.
Quantitativement, Skipperi vise une development similaire de sa flotte à Montréal. L’entreprise est actuellement en communication avec les différentes marinas de la métropole pour y installer ses embarcations, une quinzaine de bateaux à moteur de 17 à 23 pieds qui nécessitent «trois ou quatre marinas» pour être entreposés. Yamaha vient d’ailleurs d’investir 10 M$ dans l’entreprise afin de l’aider à développer sa flotte.
«L’ubérisation» du Saint-Laurent?
Si l’entreprise est régulièrement comparée à AirBnB et Uber par son approche et ses applied sciences, «c’est plutôt à Communauto que ressemble le modèle», selon le directeur général de Skipperi Canada, Keven Dextradeur. En effet, contrairement à AirBnB et Uber, les gadgets à louer sont propriétés de l’entreprise et non pas de particuliers. Pour M. Dextradeur, l’entreprise «démocratise l’industrie maritime» par ses applied sciences qui la rendent easy d’accès pour les aspirants matelots sans expérience. Ce sont d’ailleurs 65% des shoppers de Skipperi qui n’ont aucune expérience maritime.
Cette petite révolution démocratique représente toutefois un défi, puisque «l’industrie maritime, à certains égards, n’évolue pas aussi rapidement que d’autres industries», selon M. Dextradeur. De son expérience à Toronto, «les marinas n’aiment pas le changement»; il arrive donc que certains voient d’un mauvais œil sa proposition aux allures «d’ubérisation».
Lors de la première année à Toronto, certaines marinas n’avaient pas accepté d’offrir d’embarcations de Skipperi. Toutefois, les consommateurs aimaient à ce level le service qu’ils étaient nombreux à appeler les marinas qui n’offraient pas encore les providers de l’entreprise. Lorsque les marinas ont réalisé l’engouement citoyen pour «l’offre de Skipperi», leur angle a changé, croit le directeur général. «En 2023, les marinas venaient vers nous», dit-il.
Ce qui rend l’offre de Skipperi alléchante, selon le directeur, c’est que l’entreprise «s’occupe de tout ce qui est compliqué», notamment les assurances et l’aménagement hivernal des embarcations. Après avoir suivi une courte formation, il suffit de réserver et conduire un bateau. La sécurité est assurée par une ligne téléphonique directe et par des limites intégrées aux ordinateurs de bord des bateaux qui les empêche d’aller dans certaines events des eaux potentiellement plus dangereuses.
Un «Boat Membership» pour l’ère numérique
Si Skipperi suggest un abonnement mensuel plutôt que des places à l’unité, ce n’est pas pour des raisons économiques. «On est un Boat Membership. On doit avoir un sort de membre qui est respectueux des règles du membership, partage M. Dextradeur. Notre objectif, c’est d’avoir des membres qui ne sont pas des one night time stand. Tous nos membres ont un rôle à jouer; c’est de l’économie de partage, circulaire.»
«Les membres doivent se commettre pour la saison en entier», ajoute-t-il. La saison s’étend habituellement du 1er mai jusqu’au 31 octobre. Toutefois, le idea évolue et Skipperi vise une nouvelle offre d’abonnement à prix réduit, à laquelle s’ajoute un prix à l’utilisation qui pourrait entrer en vigueur prochainement.
«Pour les gens, ça peut être plus facile et nous, on ne va pas à l’encontre de nos valeurs en louant à la journée à des gens que l’on ne connait pas», explique Keven Dextradeur. Lorsque l’offre sera établie à Montréal, l’abonnement sera d’ailleurs valide partout dans le monde, que l’on soit à Toronto ou en Finlande. Il ne sera toutefois pas potential de louer un bateau à Montréal pour terminer son voyage à Toronto, comme il faut ramener l’embarcation louée à la marina où elle a été prise après un most de 24 heures.
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