Au Campus Fab Metropolis Montréal, le grand public pourra voir et toucher les ideas qui permettent aux citoyens de participer à la création des villes de demain. Cette exposition qui se tient dans le cadre du sommet Fab Metropolis Montréal offrira des démonstrations et permettra au public de discuter avec des spécialistes et des citoyens engagés dans ce mouvement mondial visant la création de villes autosuffisantes. Monique Chartrand, directrice de Communautique, l’organisme qui a monté cette manifestation, explique. &
Le campus qui aura lieu sur le website de Louvain Ouest fait partie du sommet Fab Metropolis Montréal. Qu’est-ce que c’est au juste ?
Le sommet se tient en ligne. Il rejoint les gens des Fab Lab, qui fabriquent les villes dans le monde. Ce sont les municipalités, les architectes, les urbanistes, les environnementalistes et autres. Il devait se tenir en 2020 à Montréal avec des délégations de plusieurs pays. Malheureusement, on a dû tout stopper pour les raisons que l’on connaît. Le campus est la model grand public. Les gens qui participent au sommet et qui sont à Montréal viendront au campus.
Quand cela est-il prévu?
Le vendredi 13 août,& on pense que ce seront les élus et le milieu d’affaires qui viendront. Le samedi 14, on pense que ce seront plus les familles qui seront présentes.
Qu’est-ce qu’ils y verront?
Le thème c’est « demain, se fabrique avec les mains ». L’organisme Ville en vert présente une station d’agriculture urbaine sur le website. Les marins urbains qui démocratisent l’accès au fleuve inviteront les gens à fabriquer une maquette. Il y’aura aussi les équipements de prototypage rapide, les imprimantes 3D et les découpes vinyles, pour que les gens comprennent leurs fonctionnements. Il y aura aussi des jeux, remark imaginer ensemble la ville.
Vous évoquez des choses relativement connues. Est-ce qu’il y aura des démonstrations originales?
Dans les dernières semaines, on a réalisé « combine ta chaise », c’est une démonstration qui explique remark recycler des chaises mal aimées ou brisées. On a fait une récolte de chaises qui ont été redésignées en vue d’un encan et les fonds récoltés serviront à créer un banc public dans le quartier.
L’idée c’est de fabriquer la ville de demain et elle n’existe pas encore. Il s’agit de l’imaginer ensemble à partir de projets vivants et d’illustrer en quoi Montréal est une Fab Metropolis à partir de choses qu’elle fait déjà et valoriser toutes ces expérimentations dans un cadre mondial.& Montréal est une Fab Metropolis dans son ADN et cela va se révéler.
Est-ce que l’facet environnemental sera abordé ?
On touche aussi à la biodiversité urbaine et remark fait-on pour régénérer l’environnement naturel en ville. Remark être un acteur de l’aménagement du territoire et participer à l’économie circulaire ou régénérative.
On vise aussi une entente pour un projet qui s’appelle Canari. C’est la fabrication de capteurs de qualité de l’air par des citoyens et créer de la donnée citoyenne. Cela se fait déjà dans différentes villes. Il y a une rencontre à ce sujet pour voir quelles sont les plateformes qui seraient utilisées pour partager les datas tout en étant respectueux des informations personnelles.
Est-ce qu’il existe déjà des exemples concrets à Montréal ou à Ahuntsic-Cartierville où la contribution citoyenne a prouvé son utilité dans ce contexte?
La fabrication de 35& 000 visières dans le District central [en 2020 au milieu de la première vague de Covid-19] pour le secteur de la santé a été un événement assez éloquent pour démontrer la drive de l’atelier de quartier pour répondre à des défis de communauté.
Les Fab Metropolis semblent réinventer la structure des villes par ceux qui les habitent comme cela s’est fait au début de l’humanité. En quoi cela est-il utile aujourd’hui ?
Nos villes actuelles ont été construites à l’époque industrielle. Une imaginative and prescient économique avec des métropoles. Mais qu’est-ce que la construction de la ville forte? On aborde beaucoup ces ideas et on apporte de nouvelles idées.
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