C’est confirmé : la STM met enfin en branle son projet pilote de helps à vélo sur les autobus. Pour le second, seulement deux lignes d’autobus sont concernées, soit la 140 Fleury et la 180 de Salaberry. En tout, 25 helps sont installés au coût de 900$ chacun. Le système représente donc un investissement de moins de 25 00$ pour la STM. S’il fait ses preuve, il pourrait être étendu à une vingtaine de lignes d’autobus à travers la ville.
Deux vélos à la fois peuvent être installés sur les helps. Le service est gratuit : les cyclistes n’ont qu’à payer leur titre de transport pour pouvoir l’utiliser. Un guide est disponible pour ceux qui souhaitent en profiter.
En entrevue à La Presse, le président du Syndicat des chauffeurs, Denis Vaillancourt, a réagi à la nouvelle. Selon lui, les helps nuisent à la visibilité des chauffeurs et sont dangereux pour les piétons et les cyclistes. Il craint aussi que les helps soient difficiles à utiliser et entraînent des retards dans les trajets.
En level de presse hier, la STM a assuré que les supports étaient sécuritaires. De plus, en Amérique du Nord, 80 000 autobus de 200 sociétés de transport collectifs sont dotés de helps à vélo. À Québec, le Réseau de transport de la Capitale fait l’expérience des helps depuis l’été dernier et les chauffeurs d’autobus ne les contestent pas. Le constat est le même à Sherbrooke, où l’ensemble des autobus sont dotés de helps à vélo et aucune plainte de la half des chauffeurs n’a été répertoriée.
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