Une affiche, sur une vitrine vacante du boulevard Saint-Laurent, attirait l’consideration la semaine passée, réclamant des baisses de taxes pour les commerçants. L’Affiliation des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec (APBCQ) est derrière cette campagne réclamant un congé de taxe business pour les locaux vacants.
Ces pancartes ont été collées dans plusieurs vitrines vides sur Le Plateau-Mont-Royal, notamment sur la rue Rachel et le boulevard Saint-Laurent.
On peut y lire «Maire Coderre, assez, c’est assez. Vos taxes commerciales sont abusives. Résultat: la fermeture de nos commerces.»
Le président de l’APBCQ, Peter Sergakis, indique que son affiliation collera ces affiches sur tous les commerces vacants ayant pignon sur rue dans le centre de la Ville. L’objectif? Que la Ville octroie un congé de taxe commerciale pour les locaux vacants et qu’elle diminue la taxe sur les immeubles non résidentiels.
«On va se concentrer sur les zones qui sont les plus touchées. On est rendu à 25% de locaux vacants à Montréal. C’est le temps que les politiciens agissent, avant que ça grimpe à 50% et que les gens quittent Montréal pour les banlieues. Les petits propriétaires sont pris à la gorge. Parfois, la taxe commerciale est le même coût que le loyer. Ça n’a pas de sens», soutient M. Sergakis.
Le président de l’APBCQ se révolte que certains élus affirment que les loyers sont trop élevés et que c’est pour cela que plusieurs locaux sont vacants.
«Tous les propriétaires veulent louer leurs locaux. Personne ne veut laisser un commerce vide en payant les taxes», s’exclame M. Sergakis.
Le comité exécutif de la métropole guarantee être sensibilisé à la query, mais elle attendra le nouveau statut de métropole avant de mettre en place de nouvelles mesures.
«Notre cadre juridique actuel ne permet pas un allègement fiscal. On a réduit de moitié l’augmentation, cette année, de la taxe pour donner une bouffée d’air aux commerçants. Ceci dit, on est conscient de la problématique. C’est pour cela qu’on a commandé un rapport en juin. On veut y aller d’une approche globale pour trouver diverses options. On est prêt à rencontrer ce groupe et écouter ses revendications, qui ne sont pas nouvelles», mentionne le responsable au comité exécutif du file, Lionel Perez.
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