SHERBROOKE – Accusé de tentative de meurtre et voies de fait graves, Alexandre Martineau a été déclaré non criminellement responsable, jeudi, au palais de justice de Sherbrooke.
Le jeune homme de 21 ans avait été arrêté le 9 juin dernier rue Mézy à Sherbrooke, où il venait d'agresser avec un couteau son grand-père de 75 ans et la conjointe de ce dernier.
Alexandre Martineau n'avait pas toute sa tête quand il a poignardé son grand-père et la conjointe de ce dernier. Seule la maladie mentale peut expliquer les gestes posés.
La juge n'avait d'autre choix que de le déclarer non criminellement responsable en vertu de l'article 16 du Code criminel. Il n'est pas libre pour autant et demeurera sous traitement en psychiatrie.
Étudiant universitaire surdoué, sans antécédents ou problèmes de consommation de drogues, il n'existe aucune explication logique aux événements survenus l'après-midi du 9 juin.
«Il s'y est présenté cet après-midi à l'improviste, a expliqué son avocat, Marc-André Champagne. Une fois à l'intérieur, après une brève dialogue, tout ce qu'il y a de plus cordial, il a poignardé son grand-père et sa conjointe, sans aucune raison. Il n'y avait aucun conflit, aucune animosité dans l'air, aucune explication logique sauf un hassle psychological. Il ne s'est pas présenté chez son grand-père pour poignarder le couple, il n'y avait aucune intention criminelle de sa half.»
Si on a craint pendant un sure temps pour la vie des deux victimes, ce n'est heureusement plus le cas.
Personne dans l'entourage du jeune homme ne savait qu'il était atteint de troubles de schizophrénie. La manifestation des premiers symptômes était trop récente.
«Le rapport de la psychiatre judiciaire Karine Overlook fait état de symptômes qui seraient apparus dans les semaines précédentes; rien de très sérieux, a précisé Me Champagne. On ne parle pas de crise d'agressivité ou de désorganisation au niveau de la pensée.»
Détenu en psychiatrie où il reçoit des traitements, Alexandre Martineau sera évalué par la Fee d'examen des troubles mentaux dans les 45 jours. Ce sont les specialists du Tribunal administratif du Québec qui décideront quand il pourra réintégrer la société et les circumstances de son éventuelle remise en liberté.
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