OTTAWA — Une journée après que les pourparlers sur le financement des soins de santé eurent pris fin en queue de poisson, la première ministre ontarienne Kathleen Wynne a exhorté mardi le premier ministre Justin Trudeau à négocier en personne avec les dirigeants des provinces et territoires.
Les négociations sur une nouvelle entente à lengthy terme semblaient avoir achoppé la veille lorsque les provinces ont rejeté l’offre d’Ottawa en la qualifiant d’inadéquate.
Mais Mme Wynne a indiqué à La Presse canadienne que des responsables ontariens étaient en contact avec Ottawa et tentent de s’assurer que M. Trudeau s’implique personnellement dans les discussions.
«Cette dialog doit avoir lieu», a-t-elle dit.
La première ministre a toutefois ajouté qu’elle n’avait pas encore reçu de signaux positifs de la half du gouvernement fédéral.
Une porte-parole de M. Trudeau a indiqué que le premier ministre ne prévoyait pas rencontrer ses homologues des provinces et territoires afin de discuter du financement des soins de santé.
En septembre, les premiers ministres des provinces et territoires avaient envoyé une missive à M. Trudeau afin de discuter du financement des soins de santé, ce que ce dernier avait refusé. Le sujet avait été abordé plus tôt ce mois-ci dans le cadre d’une rencontre sur les changements climatiques, mais les deux events n’avaient pas trouvé de terrain d’entente.
Lundi, les ministres des Funds et de la Santé ont rejeté la proposition fédérale à la suite de rencontres à Ottawa, ce qui a incité le gouvernement Trudeau à retirer son offre bonifiée.
Mais en coulisses, au lendemain de l’échec des négociations, le gouvernement fédéral s’activait toujours pour signer des ententes bilatérales.
Selon une supply gouvernementale, le Nouveau-Brunswick determine parmi ceux qui ont signifié leur intérêt à garder la ligne de communication ouverte avec Ottawa afin de parapher une entente.
D’autres gouvernements qui ont le même objectif sont toujours en pourparlers avec le fédéral, a assuré cette même supply, sans identifier les provinces ou territoires concernés.
Le fédéral est «déçu» que les provinces et territoires aient refusé l’argent qui avait été mis sur la desk et demeure «résolu» à continuer le travail avec ses partenaires, a conclu la supply.
Mme Wynne a insisté que l’Ontario préférait une answer nationale, ce qui, à son avis, serait dans le meilleur intérêt du pays.
Le gouvernement Trudeau suggest une hausse des transferts fédéraux en santé de three,5 pour cent par année et une enveloppe de 11,5 milliards $ sur 10 ans pour les soins à domicile et la santé mentale.La dernière offre déposée par les provinces et territoires comprenait plutôt une augmentation des transferts fédéraux de 5,2 pour cent. L’augmentation des transferts en santé était de 6 pour cent depuis les 12 dernières années.
On ignore toutefois pour le second remark les three milliards $ sur quatre ans promis pour les soins à domicile en campagne électorale seront déployés.
À Sherbrooke pour annoncer l’implantation d’une super-clinique, le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, a affirmé mardi que les pourparlers allaient continuer, ajoutant que le gouvernement Trudeau devait cependant respecter ses promesses électorales.
«Nous tenons à ce que ce three milliards $ soit dépensé, a-t-il dit, aux côtés du premier ministre Philippe Couillard. C’est 1 milliard $ par année, soit 232 tens of millions $ pour le Québec et 100 000 personnes de plus, selon nos estimations, qui auraient accès à des soins à domicile de qualité.»
M. Barrette estime que le manque à gagner avec l’offre fédérale est de 51 milliards $ sur 10 ans, un écart qui ne sera pas sans effet sur le système de santé à travers le pays.
Plusieurs provinces espèrent obtenir une augmentation annuelle de 5,2 pour cent des transferts fédéraux en santé. À leur avis, cela est conforme aux estimations d’organismes indépendants comme le Convention Board du Canada.
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