Alors que la pandémie a causé une chute radicale de l’utilisation du transport en commun, Québec s’attend à ce qu’il faille au moins 10 ans pour que les taux d’achalandage des sociétés de transport collectif reviennent à leurs niveaux prépandémiques. Dans un récent texte de La Presse, le ministère des Transports du Québec (MTQ) précise qu’il faut s’attendre à une croissance de l’achalandage d’environ 2,5% au cours des prochaines années.
Le MTQ déposait le eight juin dernier son plan stratégique 2023-2027, dans lequel il vise à atteindre 357 hundreds of thousands de déplacements en transport en commun d’ici 2027. Les chiffres contenus dans le plan stratégique 2023-2027 révèlent qu’en 2019, cette statistique se chiffrait à 649,7 hundreds of thousands de déplacements à travers la province, ce qui équivaut à une baisse de 55%.
Selon un sondage de l’Institut nationwide de santé publique du Québec (INSPQ), entre 2019 et 2020, l’utilisation des transports collectifs a diminué de 60% pour les déplacements vers le travail ou l’école et de 76% pour les loisirs.
«Au cours de cette période, l’utilisation de l’auto solo a augmenté de 28% pour le travail ou l’école et de 21% pour les loisirs. De plus, 48% des répondants qui ont modifié leurs habitudes pour adopter l’auto solo ont indiqué que ce changement serait everlasting», peut-on lire dans le plan stratégique 2023-2027.
Dans son rapport d’activités 2022 rendu public en mai, la Société de transport de Montréal (STM) révélait que son taux d’achalandage a pu progresser «pour culminer à 70% du niveau prépandémique», à l’automne dernier.
En novembre, la STM estimait toutefois que le taux d’achalandage de 2023 ne dépasserait pas 80% de l’achalandage prépandémique. La directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, avait alors expliqué qu’une différence d’achalandage prépandémique de 15% persisterait au cours des 10 prochaines années.
Selon l’Affiliation du transport urbain du Québec& (ATUQ), le déficit budgétaire des sociétés de transport au Québec sera de 560 M$ en 2023 et de 900 M$ en 2027.
De son côté, la Société de transport de Montréal (STM) annonçait en novembre dernier qu’elle aurait à composer avec un déficit budgétaire de 78 M$ en 2023. Mais, le mois dernier, ce manque à gagner a été réduit à 23,2 M$.
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