MONTRÉAL — Trois tableaux du peintre québécois Jean-Paul Riopelle, determine emblématique du mouvement du Refus international, ont été retrouvés dans une résidence privée montréalaise par la Sûreté du Québec (SQ), mercredi, plus de 16 ans après avoir été dérobés.
La perquisition a eu lieu lundi après que les autorités eurent obtenu de l’info de la half du public.
Les oeuvres — des peintures de sort «gouaches sur papier» réalisées en 1955 et 1956 — totalisent une valeur approximative de 150 000 $, a indiqué la SQ par voie de communiqué.
Le Service des enquêtes sur l’intégrité de l’économie (SEIE) de la SQ, responsable, conjointement avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), de l’enquête sur la disparition des tableaux, n’a procédé à aucune arrestation.
En entrevue à La Presse canadienne, le sergent Claude Denis, qui agit à titre de porte-parole de la SQ, n’a toutefois pas exclu que des individus puissent être arrêtés au sujet de ces oeuvres d’artwork disparues en 1999, répétant maintes fois que l’enquête se poursuit et que peu de détails peuvent, pour l’on the spot, être communiqués.
Le vol a été commis «dans un style d’entrepôt» d’un aéroport contenant «des marchandises en provenance de l’extérieur du Canada», a indiqué M. Denis, sans toutefois vouloir spécifier à quel endroit précisément.
«Un caisson contenant trois tableaux de monsieur Jean-Paul Riopelle» avait été volé à cet emplacement, en 1999, a-t-il simplement indiqué.
Jean-Paul Riopelle est un des signataires du manifeste du «Refus international», publié en 1948 par un collectif d’artistes québécois embrassant le mouvement automatiste, notamment Paul-Émile Borduas, Claude Gauvreau, Marcel Barbeau et Marcelle Ferron.
La copy d’une aquarelle de Jean-Paul Riopelle determine d’ailleurs en couverture du fameux ouvrage.
«Les membres du Service des enquêtes sur l’intégrité de l’économie détiennent en matière d’enquête sur les fraudes (une experience) et prennent très au sérieux ce sort de crime, a assuré M. Denis au sujet du vol de tableaux. Grâce à des partenariats nationaux et transnationaux, les policiers sont en mesure de mettre fin aux activités criminelles de réseaux de fraudeur, peu importe où les fraudes sont commises sur la planète.»
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