Trudeau aborde le trafic maritime et les surdoses

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 121 Views 0

VANCOUVER — Alors qu’il effectuait sa première visite en Colombie-Britannique depuis qu’il a donné son feu vert au controversé projet d’enlargement de l’oléoduc Trans Mountain, mardi, le premier ministre Justin Trudeau a abordé la crise des surdoses mortelles et l’augmentation du trafic maritime, deux dossiers importants dans la province de l’Ouest.

Prenant la parole à bord d’un remorqueur de la Garde côtière canadienne, Justin Trudeau a annoncé que deux des bateaux remorqueurs d’urgence qui ont été promis par Ottawa dans le cadre de son plan de safety des océans canadiens opéreront sur la côte Ouest canadienne.

Ces navires visent à épauler la garde côtière lorsqu’elle doit secourir des bateaux commerciaux en détresse et qui posent une menace à la navigation des autres navires et à l’environnement marin.

Cette mesure fait partie du plan de safety des océans annoncé par Ottawa en novembre et qui implique des investissements totaux de 1,5 milliard $.

Les pictures qui ont circulé suite à l’annonce de mardi et sur lesquelles on peut voir M. Trudeau piloter un bateau-remorque semblent constituer une tentative du gouvernement de rassurer ceux qui s’inquiètent quant à l’augmentation éventuelle du nombre de navires pétroliers qui passent au giant de Vancouver.

Le premier ministre a approuvé l’enlargement de l’oléoduc Trans Mountain, de Kinder Morgan, il y a près d’un mois. Le projet devrait coûter 6.eight milliards $.

De nombreux politiciens et leaders autochtones de la Colombie-Britannique s’opposent toutefois vivement au projet, notamment le maire de Vancouver Gregor Robertson. La ville de Burnaby a demandé l’autorisation d’en appeler de la décision d’Ottawa devant le Cour d’appel fédérale, mardi.

Quoi qu’il en soit, M. Trudeau a écarté ces critiques du revers de la primary, lors de son annonce. «Les gens sont plus que les bienvenus d’exprimer leurs opinions, de faire campagne contre moi et d’appuyer des politiciens qui seront d’accord avec eux et non avec moi. (…) Cela fait partie du processus démocratique», a-t-il dit.

Il a toutefois relevé que certains cooks des Premières Nations sont en accord avec le projet et que leurs homologues qui s’y opposent «n’ont pas de droit de véto».

Le premier ministre a par ailleurs indiqué avoir rencontré l’agent de santé de la Colombie-Britannique, le docteur Perry Kendall, pour discuter de la crise des surdoses dues à la consommation d’opioïdes.

Plus de 750 personnes sont mortes cette année des suites de surdoses en Colombie-Britannique. Dans la plupart des cas, le fentanyl — un opioïde tristement célèbre — était en trigger.

La ministre de la Santé, Jane Philpott, a récemment annoncé qu’Ottawa facilitera l’ouverture de websites d’injection supervisée. M. Trudeau s’est dit «très intéressé», mardi, à prendre connaissance des résultats des projets pilotes mis en place à Vancouver à ce chapitre.

«Je ne suis certainement pas, philosophiquement et idéologiquement, contre quelque selected qui va sauver des vies», a-t-il lancé.

Il n’y a toutefois pas de «recette miracle» pour résoudre la state of affairs, a-t-il nuancé, ajoutant qu’une stratégie canadienne en matière de santé mentale doit être mise de l’avant. Il a assuré que son équipe et lui travaillent sur le file.


Comments