TORONTO — Le Canada devrait tenter de raffermir ses liens avec la Chine et d’autres pays, tout en s’assurant de conserver une bonne relation avec les États-Unis, a estimé mardi l’ancien premier ministre canadien Paul Martin.
Même si le premier ministre, Justin Trudeau, a tenté de solidifier les liens entre le Canada et la Chine, il tente aussi d’entretenir une relation harmonieuse avec le président américain, Donald Trump, qui a pris place contre la Chine dans plusieurs de ses déclarations.
«Le gouvernement Trudeau devrait faire exactement ce qu’il est en practice de faire, c’est-à-dire qu’il devrait répondre à nos besoins», a expliqué M. Martin lors d’un entretien avec La Presse canadienne.
«Et nos besoins exigent, de toute évidence, que nous ayons de bonnes relations avec les États-Unis, et, de toute évidence, que nous ayons de saines relations avec d’autres pays, incluant la Chine.»
Selon M. Martin, la réforme des régimes de pensions est l’un des secteurs où le Canada et la Chine ont des intérêts communs, parce que chacun des deux pays a une inhabitants à la retraite qui croît plus rapidement que sa inhabitants lively.
«Nous avons une inhabitants vieillissante et, de toute évidence, en tant que pays, nous devons voir à cela», a-t-il expliqué.
Chacun des deux pays ne comptera qu’environ 2,5 personnes en âge de travailler par personne à la retraite d’ici 2046. Ce ratio était de quatre contre un au Canada en 2016, alors qu’il était de sept contre un en Chine, selon l’Workplace d’investissement du Régime de pensions du Canada.
M. Martin faisait ces commentaires dans la foulée du lancement officiel de l’édition chinoise de «Sauvegarder l’avenir», un livre au sujet des obstacles financiers et politiques auxquels s’est heurté l’OIRPC lors de sa création en 1997, alors qu’il était ministre fédéral des Funds.
Les actifs de la caisse de l’OIRPC valent aujourd’hui près de 300 milliards $.
Selon M. Martin, la collaboration de l’OIRPC avec le projet de réforme des pensions de la Chine est «le style de choses que nous devrions faire».
«En même temps, a-t-il ajouté, nous devrions établir la meilleure relation attainable avec notre plus grand partenaire business, soit les États-Unis.»
Questionné à savoir s’il avait des conseils pour le premier ministre Justin Trudeau, M. Martin a répondu: «Je crois que le premier ministre s’en type très bien.»
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