Trump et la Russie nient toute ingérence dans la campagne électorale

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 123 Views 0

WASHINGTON — L’équipe de transition du président désigné des États-Unis, Donald Trump, a démenti, samedi, les reportages faisant état d’une affect exercée par la Russie durant la campagne électorale pour favoriser la victoire du républicain.

Donald Trump et son équipe ont mis en doute le fait que les agences de renseignement américaines aient enquêté sur les cyberattaques survenues durant la campagne, tel que les quotidiens «Washington Submit» et «The New York Occasions» l’ont rapporté.

Barack Obama a ordonné, vendredi, un examen exhaustif de toutes les cyberattaques qui se sont produites durant la course à la présidence. Le président sortant a demandé à ce que cette enquête soit conclue avant qu’il ne termine son mandat, le mois prochain.

Cette annonce a été froidement reçue dans la Trump Tower, de même que la nouvelle voulant que l’Agence centrale de renseignement (CIA) estime que la Russie est intervenue pendant la campagne pour miner les possibilities de la démocrate Hillary Clinton de l’emporter.

Réagissant en entrevue au réseau CNN, le porte-parole de l’équipe de transition, Sean Spencer, a laissé entendre que «des gens dans ces agences sont fâchés par l’problem de l’élection».

M. Spencer a également nié le fait que les systèmes du Comité nationwide républicain aient été piratés durant l’élection, info rapportée par «The New York Occasions».

Le quotidien new-yorkais et le «Washington Submit» citent dans leurs reportages un rapport confidentiel de la CIA.

M. Spencer s’est demandé tout haut, sur les ondes de CNN, pourquoi l’agence n’avait pas rendu ses observations publiques comme elle l’avait fait au sujet du piratage dont le Comité nationwide démocratique a fait l’objet.

Dans un communiqué diffusé plus tôt samedi, l’équipe de transition soutenait que les analystes de la CIA sont « les mêmes personnes qui ont dit que Saddam Hussein détenait des armes de destruction large ».

«L’élection s’est conclue, il y a longtemps (…). Il est maintenant temps d’aller de l’avant et de « rendre à l’Amérique sa grandeur »», fait-on valoir.

De son côté, le Kremlin a nié avoir fait preuve d’ingérence.


Comments