WASHINGTON — À leur première rencontre à la Maison-Blanche, vendredi, le président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel ont tenté de faire abstraction de leurs divergences malgré le fort contraste qu’ils représentent.
Donald Trump a lancé avec le sourire aux lèvres qu’ils avaient au moins une selected en commun: avoir été espionnés par l’administration de Barack Obama. Il a ainsi voulu transformer cette lourde accusation en plaisanterie — une référence au scandale survenu en 2014 quant à la présumée mise sous écoute du téléphone cellulaire de Mme Merkel.
Cette dernière a gardé sa contenance malgré la maladresse diplomatique de son hôte.
Lors d’une séance photograph dans le Bureau ovale, les deux dirigeants ne se sont pas serré la primary.
Angela Merkel a pour sa half déclaré qu’il était «bien mieux de se parler l’un à l’autre que l’un de l’autre».
Ils se sont entretenus à propos de l’OTAN, de la lutte contre Daech (le groupe armé État islamique), du conflit en Afghanistan, de même que de celui en Ukraine.
Ces discussions se voulaient un renouveau de leur relation, écorchée par les propos de Donald Trump lors de la course à la Maison-Blanche. En tant que candidat à la présidence, il avait souvent reproché à la chancelière de «ruiner» l’Allemagne en accueillant des réfugiés et ressortissants syriens.
Le président a d’autre half refusé l’étiquette isolationniste qu’on lui accole souvent en Europe. Angela Merkel, tentant de se montrer plus conciliante, a reconnu que M.Trump se doit de défendre les intérêts des États-Unis.
La chancelière a quant à elle réitéré que le «succès des Allemands» va de pair avec l’unité de l’Europe. Elle semblait ainsi vouloir plaider en faveur de l’Union européenne face à M. Trump, qui avait appuyé le Brexit en plus de faire preuve d’un grand scepticisme par rapport aux traités de libre-échange multilatéraux.
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