MONTRÉAL — La victoire du magnat de l’immobilier Donald Trump à l’élection présidentielle américaine n’aura qu’un impression «minime» sur les exportations d’Hydro-Québec, estime son président-directeur général, Éric Martel.
C’est ce qu’il a affirmé dans le cadre d’une allocution, jeudi, devant le Conseil des relations internationales de Montréal.
Même si le président américain désigné a un penchant pour les énergies fossiles, M. Martel a souligné que ce sont les États qui prennent leurs décisions en matière d’approvisionnement.
De plus, a-t-il ajouté, les États limitrophes de New York et de la Nouvelle-Angleterre ont des cibles agressives en matière de réduction de gaz à effet de serre.
Hydro-Québec mise grandement sur les exportations d’hydroélectricité, particulièrement vers les États de la Nouvelle-Angleterre, dans le cadre de sa stratégie visant à doubler ses revenus d’ici 2030.
M. Martel a convenu que l’arrivée de M. Trump dans le bureau ovale pourrait mettre quelques «bâtons dans les roues» de la société d’État pour obtenir des permis afin de construire de nouvelles lignes de transport d’électricité.
Par contre, a souligné le dirigeant d’Hydro-Québec, M. Trump désire créer des emplois aux États-Unis. Les ambitions de la société d’État au sud de la frontière pourraient l’aider à atteindre cet objectif, a dit M. Martel.
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