WASHINGTON — Le président désigné Donald Trump a soutenu mardi que quiconque brûle un drapeau américain devrait faire face à des «conséquences» telles que la perte de citoyenneté ou l’emprisonnement, ce que la Cour suprême a pourtant écarté il y a près de trois décennies.
Ce commentaire tenu par M. Trump par le biais de Twitter va à l’encontre de l’opinion de l’ancien juge Antonin Scalia qui, selon le jugement de 1989, faisait valoir que de brûler des drapeaux est une forme d’expression protégée par le premier amendement de la Structure.
Les raisons de Donald Trump de soudainement se prononcer sur cet enjeu demeurent floues.
Le président élu avait qualifié le juge Scalia, mort en février, d’wonderful magistrat. Il s’était engagé à nommer quelqu’un qui a le même profil pour remplacer cette icône conservatrice de la justice.
Revenant sur son opinion quant aux drapeaux brûlés dans une entrevue qu’il avait accordée à CNN, Me Scalia soutenait que le premier amendement existe pour protéger ceux qui tiennent des discours critiques à l’égard du gouvernement. Il avait ajouté que c’est précisément ce sort de gestes de protestation que «des tyrans» chercheraient à interdire.
Réagissant aux propos de Donald Trump, la Maison-Blanche a indiqué que le premier amendement doit prévaloir pour des questions du style.
Le porte-parole Josh Earnest a souligné que le gouvernement avait la responsabilité de protéger les droits incrits dans la Structure. Il a toutefois reconnu que le geste d’incendier des drapeaux américains offense bien des Américains y compris lui-même.
Le chief de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, Kevin Mc Carthy, a pour sa half fait savoir qu’il est en désaccord avec l’idée de brûler le drapeau américain, mais qu’il soutient également le premier amendement. Il a indiqué que le Congrès ne prévoit pas de rouvrir un tel file.
Le repésentant républicain Sean Duffy, du Wisconsin, s’est quant à lui clairement opposé au commentaire de Donald Trump, répondant par son propre Tweet.
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