VARSOVIE, Pologne — Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a pressé le parti au pouvoir en Pologne à respecter la Structure du pays, son peuple et les pratiques démocratiques, alors que des manifestations avaient lieu aux quatre cash du pays pour une deuxième journée consécutive, samedi.
De nombreux rassemblements antigouvernementaux ont essaimé dans la foulée d’un projet du gouvernement polonais de restreindre l’accès des journalistes aux élus du Parlement.
À Varsovie, des protestataires se sont rassemblés devant le palais présidentiel et le Parlement.
Cette obscure d’indignation s’inscrit dans un contexte politique de tensions grandissantes à l’égard des politiques préconisées par le gouvernement conservateur animé par le parti Droit et justice sous la gouverne de Jaroslaw Kaczynski.
Donald Tusk, qui est l’ancien premier ministre de la Pologne, a tenu à rappeler, samedi, la répression qui avait sévi à l’égard des manifestations sous le régime communiste.
Le président du Conseil européen prenait la parole à l’event d’un événement culturel qui avait lieu à Wroclaw, dans le sud-ouest de la Pologne.
Quiconque s’en prend «au modèle européen de démocratie» en Pologne «nous expose tous à des risques stratégiques».
Le président de la République de Pologne, Andrzej Duda, qui est un allié du parti au pouvoir, s’est dit très inquiet quant à la state of affairs. Il s’est proposé pour agir à titre de médiateur.
La présidente du conseil, Beata Szydlo, devait quant à elle faire une allocution télévisée, samedi soir.
Le parti Droit et justice — qui a haussé ses dépenses en matière d’aide sociale — reste populaire malgré tout, tout particulièrement à l’extérieur des villes et chez les électeurs qui ont des revenus modestes.
Les manifestations qui avaient cours samedi étaient organisées par le groupe citoyen Comité pour la défense de la démocratie et par deux partis de l’opposition.
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