Le Centre Louvain qui accueille des personnes âgées en perte d’autonomie légère ou modérée sera vidé en juin 2018. Il ne répond plus aux normes du ministère de la Santé. Même s’il sera préservé dans le secteur de la santé, il ne pourra plus servir à l’hébergement.
Le bâtiment loge des personnes avec différents profils. Outre des aînés en perte d’autonomie légère, des personnes avec des problématiques de santé mentale occupent trois étages de l’édifice.
Les résidents actuels seront répartis entre des résidences pour personnes âgées et d’autres buildings spécialisées.
«Ces changements n’entraîneront donc aucune perte d’accessibilité pour les providers d’hébergement et aucune perte d’emploi n’est prévue», guarantee la course du Centre intégré universitaire de santé et de providers sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal.
Photograph: Archives/TC Media
Un appel d’offres a été lancé pour développer 141 locations sur le territoire du CIUSSS. C’est un promoteur privé qui a remporté le contrat. Les personnes du Centre Louvain seront installées dans deux buildings, une de 30 et l’autre de 111. Les providers seront assurés par le CIUSSS.
Pour Hugo Larouche, conseiller aux relations médias du CIUSSS, la path a 18 mois devant elle pour préparer ces déplacements. «Nous allons évaluer les dossiers des résidents et leur trouver les ressources appropriées. Personne ne se retrouvera à la rue», a-t-il assuré.
La CIUSSS avait évoqué la possibilité d’effectuer des rénovations. Toutefois, celles-ci ne sont pas possibles en raison de la construction du bâtiment. «Les corridors sont étroits, les chambres sont trop petites et les salles de bain ne sont pas adaptées», a précisé le CIUSSS dans un communiqué.
Logements sociaux
Le ministère de la Santé avait hérité du bâtiment d’une congrégation religieuse il y a plusieurs années.
En plus de l’hébergement spécialisé en soins médicaux, le centre Louvain comporte 71 logements sociaux. Cependant, la course du CIUSSS du Nord-de-l’Île, soutient qu’elle n’a pas pour mission de louer des appartements.
Leurs résidents ne sont pas concernés par les changements et peuvent demeurer chez eux tant qu’ils s’acquitteront de leurs loyers. Depuis deux ans les logements qui sont libérés ne sont plus loués. Éventuellement, les appartements pourraient être vendus tout en préservant leur vocation sociale.
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