Un guide pour réinventer l’attente aux arrêts de bus

Metro Montreal

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Remark faire pour améliorer l’expérience des usagers du transport en commun qui attendent l’autobus? C’est la query posée dans le information Réinventer l’attente du bus, un texte visant à stimuler les discussions afin d’améliorer les environnements urbains reliés aux arrêts de bus.

Le lancement du information a eu lieu ce mercredi à l’extérieur de la station Frontenac en présence du responsable de la mobilité au Comité exécutif de la Ville de Montréal, Éric Alan Caldwell, la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah Doyon, ainsi que trois des quatre auteurs de l’ouvrage.

Mme Doyon a expliqué lors de la conférence que pour rendre le transport collectif attractif, il ne suffit pas d’améliorer sa fluidité, sa rapidité et son efficacité.

« Quand on prend l’autobus, il y a toujours, ou presque, une partie d’attente, et c’est pour ça que c’est essential d’avoir un information qui se penche sur cet facet qu’on néglige un peu trop souvent », a déclaré la DG de Trajectoire Québec.

Le information devrait sous peu être accessible gratuitement en ligne.

Plus que du mobilier

Mme Doyon affirme aimer particulièrement que le information considère l’arrêt d’autobus comme un acteur de l’espace urbain, plutôt que du easy mobilier.

« Les usagers ont droit d’avoir une expérience conviviale, agréable et sécuritaire », soutient-elle.

L’objectif est donc d’inciter les gens à prendre le bus et cela, peu importe le second de l’année.

« Quand c’est très chaud ou très froid, c’est difficile d’attendre l’autobus. Pour faire ça, il faut changer l’expérience des usagers », soutient la professeure Carmela Cucuzzella, codirectrice du Subsequent Era Cities Institute et titulaire de la Chaire IDEAS-BE de l’Université Concordia.

Pour ce faire, de la végétation pourrait être plantée aux abords d’un arrêt.  Cela permettrait à la fois de réduire la chaleur l’été, de protéger les usagers des grands vents l’hiver et d’éviter que ces derniers aient les pieds dans l’eau lorsqu’il pleut, explique le directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Emmanuel Rondia.

Il y a vraiment une contribution importante du monde universitaire et du CRE-Montréal qui est faite aujourd’hui pour nous stimuler dans nos aménagements.

Éric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au Comité exécutif de la Ville de Montréal

Susciter la dialogue

Pour rédiger le information, les idées de jeunes designers du monde entier ont été recueillies dans le cadre d’un concours afin d’améliorer quatre arrêts de bus situés à Montréal. Des propositions — bonnes et moins bonnes — qui ont été réunies dans le information sous cinq grands principes : l’écologie, le social, le culturel, le technologique et le bien-être.

« À partir de là, des acteurs communautaires comme CRE-Montréal ou des groupes citoyens peuvent se servir de ce matériel pour faire réagir les citoyens », indique le professeur à la Chaire de recherche du Canada en structure, concours et médiations de l’excellence de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Chupin.

L’idée n’est pas de s’interposer dans la dialogue citoyenne, précise M. Chupin, mais au contraire de la faciliter.

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