Un habitant de Saint-Léonard possède l’une des voitures de Gilles Villeneuve

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"Ce monsieur ne savait probablement pas qu’elle avait vraiment appartenue à Gilles Villeneuve, sinon il ne me l’aurait probablement jamais vendue"

Lorsqu’il acheta un modèle de Ferrari Mondiale eight en août 2001, Nicolangelo Cioppi ne s’imaginait pas qu’il venait d’acquérir l’une des dernières voitures que possédait son idole Gilles Villeneuve avant de mourir tragiquement en mai 1982. À l’event du 39ème anniversaire de la mort du pilote iconique, retour sur le récit d’une histoire insolite.

L’histoire démarre en 1981. Gilles Villeneuve, alors pilote étoile de Formule 1 pour l’emblématique écurie Ferrari, achève sa saison par une course mémorable au Grand Prix de Montréal. D’une puissance redoutable, le moteur turbocompressé de la voiture de cette année est particulièrement difficile à exploiter en raison de son temps de réponse.

Sous une pluie battante, la fierté de Berthierville franchit la ligne d’arrivée en troisième place malgré un aileron avant endommagé à la suite d’un accrochage en début de course sur le circuit qui ne porte alors pas encore son nom.

De retour en Europe pour la saison 1982, le québécois se voit alors offrir par Enzo Ferrari lui-même un modèle distinctive pour son utilization personnel. La voiture appartient alors officiellement à l’écurie Ferrari de Maranello, à Modena en Italie.

Un pilote mythique

La mort soudaine le eight mai à Zolder pendant les qualifications du Grand Prix de Belgique de celui que la presse surnommait «l’aviateur» alimentera la légende d’un pilote au fashion hautement spectaculaire, et adulé par toute une génération de partisans.

Nicolangelo Cioppi en fait bien sûr partie. Italien originaire de la province de Chieti arrivé au Québec le four août 1977, adepte inconditionnel de la Scuderia (écurie) Ferrari et passionné de course vehicle, Gilles Villeneuve occupe logiquement une place spéciale dans le cœur de Nico.

«C’était un gagnant de nature qui n’avait pas peur de prendre des risques. Il incarnait le braveness, l’audace et la victoire à tout prix. Pour moi c’était de loin le meilleur», explique-t-il.

Si Nico vante les qualités de pilote de Gilles, c’est parce qu’il connait le monde de la course vehicle. Journaliste sportif spécialiste de Formule 1 et de Moto GP, il travaille depuis 1990 pour le journal Il Cittadino Canadese et collabore régulièrement pour des rubriques cars avec le journal Voce, un périodique italien publié à l’worldwide. Il anime également tous les samedis de 6h à 9h sa propre émission de radio intitulée «Over 15000 Giri» (au-delà de 15000 excursions en italien) consacrée au sport sur la chaîne CFMB 1280 AM.

«C’est un modèle distinctive offert par Enzo Ferrari qu’a personnellement conduit Gilles Villeneuve avant sa mort en 1982, je la garde très précieusement.» -Nicolangelo Cioppi, propriétaire de la voiture.

Un coup du destin.

Suite à la mort de Gilles, Enzo Ferrari vend alors la voiture au concessionnaire Ferrari de Montréal.

Celle-ci refait floor le four août 2001 lorsqu’un ami appelle Nicolangelo pour rencontrer un collectionneur de Saint-Hippolyte qui souhaite la revendre. Grâce au numéro de série, l’habitant de Saint-Léonard se rend compte qu’elle a bel et bien appartenue à son idole.

«Ce monsieur ne savait probablement pas qu’elle avait vraiment appartenue à Gilles Villeneuve, sinon il ne me l’aurait probablement jamais vendue», dit-il avec le sourire.

Nico achète le bolide le même jour que son arrivée au Canada en 1977, et fait ensuite don de celui-ci au musée Gilles Villeneuve à Berthierville où il sera exposé jusqu’en 2008. Depuis, il le garde très précieusement et ne le type que 2 ou three fois par année à l’event de rassemblements de membership de voitures ou d’expositions.

Lorsqu’on lui parle de revente, il prévient : «Je ne la léguerai uniquement qu’à un connaisseur passionné qui saura en prendre soin et l’apprécier à sa juste valeur»

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