BERLIN — La sonde européenne Schiaparelli n’a vraisemblablement pas survécu à son entrée dans l’atmosphère martienne, mais les scientifiques de l’Agence spatiale européenne (ASE) ont quand même dit jeudi que les données renvoyées par l’appareil expérimental lui permettront de se préparer à une prochaine expédition vers la planète rouge.
Schiaparelli transportait certains devices scientifiques, mais sa mission première était de tester la technologie d’atterrissage qui sera utilisée par le rover européen dont l’envoi vers Mars est prévu pour 2020.
Les données reçues de Schiaparelli démontrent qu’il a déployé comme prévu le parachute qui devait lui permettre de se poser en douceur, à une vitesse de 10 kilomètres/heure. Le sign a toutefois été perdu peu de temps après.
Les scientifiques expliquent que la sonde est peut-être descendue trop lentement ou trop rapidement. Ils espèrent trouver une réponse dans les quelque 600 mégaoctets de données renvoyées vers la Terre, soit l’équivalent de 400 000 pages d’informations.
Le vaisseau mère de Schiaparelli, le Hint Fuel Orbiter, s’est placé en orbite autour de Mars avec succès et analysera l’atmosphère de la planète à la recherche de signes de vie.
Les États membres de l’Agence spatiale européenne décideront au cours des prochains mois s’ils débloquent les quelque 300 tens of millions d’euros requis pour la deuxième portion de la mission ExoMars, en 2020.
Les chercheurs n’ont pas encore abandonné tout espoir de recevoir un appel de Schiaparelli. Le responsable de la mission ExoMars, Don McCoy, a dit qu’ils tenteront de redémarrer l’émetteur-récepteur de la sonde, mais il a rappelé que ses batteries ne devraient durer que quelques jours.
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