Alors que près de 25% des Montréalais ont l’anglais comme première langue officielle parlée, seulement cinq arrondissements sur 19 offrent la traduction de leur website Net dans la langue de Shakespeare. C’est une state of affairs que déplore le Quebec group teams community, plaidant qu’elle nuit à la qualité des providers offerts à la inhabitants
Les arrondissements de Pierrefonds-Roxboro, Lachine, LaSalle, Saint-Laurent et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce proposent leur web page Web autant en français qu’en anglais. Verdun a également une web page en anglais, mais celle-ci est «en development» depuis 2012. Les 13 autres arrondissements ont bel et bien un lien cliquable «English», mais celui-ci redirige le visiteur au portail de la Ville de Montréal.
Cette state of affairs ne permet pas aux Montréalais d’obtenir une bonne qualité de providers, estime un organisme qui œuvre pour le développement et la vitalité du Québec d’expression anglaise.
«Montréal est une ville sanctuaire. Il faut être cohérent. Il y a des gens qui viennent de pays où l’on ne parle pas français. Si Montréal est ouverte à donner un bon service à sa inhabitants, elle doit le faire dans les deux langues, et si potential, dans d’autres langues également», indique Sylvia Martin-Laforge, directrice générale de la Quebec group teams community.
Dans la charte montréalaise des droits et responsabilités, on stipule que «Montréal est une ville de langue française».
«Nous ne sommes pas tenus de faire la traduction. Nous avons le statut de ville francophone. Nos communiqués de presse sont en français uniquement», mentionne Geneviève Dubé, relationniste aux affaires publiques de la Ville de Montréal.
La Ville n’a pas précisé pourquoi certains arrondissements proposent tout de même du contenu anglais sur leurs pages.
Le maire de Verdun, Jean-François Parenteau, qui n’était pas encore en poste lorsque le website anglophone a été mis en chantier, a affirmé à TC Media que la web page anglaise de son arrondissement sera mise à jour sous peu.
«La ville-centre doit refaire toute sa plateforme et ce sera fait en même temps», précise-t-il, admettant que la model actuelle est désolante.
Les pages Web des arrondissements regorgent de renseignements essentiels, allant des horaires de collectes au calendrier des séances du conseil d’arrondissement en passant par les règlements de zonage.
Renseignements bilingues
Selon le conseiller de Saint-Léonard, Dominic Perri, il est tout de même attainable d’obtenir les informations et les providers dans d’autres langues, dont l’anglais.
«De nombreux employés sont bilingues et nous avons des paperwork dans les deux langues. De plus, normalement, tout se retrouve sur le website de la Ville de Montréal, qui est bilingue», fait savoir M. Perri.
Pour Impératif français, la Ville de Montréal devrait cesser de traduire ses websites Net.
«Je ne vois pas la nécessité de tout traduire pour quelques personnes alors qu’on est tenu de parler ou d’apprendre le français au Québec», fait valoir le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault.
Selon l’organisme faisant la promotion du français, en traduisant ses websites Net, la Ville de Montréal agit de façon contre-productive.
«Si les organismes publics font la traduction, on prouve qu’il n’est pas nécessaire d’apprendre le français pour vivre au Québec. Ce qui crée de l’isolement dans la inhabitants et qui rend plus difficile de trouver un emploi», souligne M. Perreault.
Au second de la publication, la ville-centre n’a pas précisé si son nouveau portail offrira la traduction en anglais des websites Net de l’ensemble des arrondissements.
En collaboration avec Andréanne Moreau
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