MONTRÉAL — Une citoyenne canadienne résidant à Montréal dit avoir été refoulée à la frontière américaine et on lui aurait indiqué qu’elle devait obtenir un visa pour pouvoir entrer aux États-Unis.
Manpreet Kooner, une femme de 30 ans née à Montréal de mother and father indiens étant arrivés au Canada dans les années 1960, affirme s’être heurtée à un tel refus dimanche, à l’entrée de l’État du Vermont.
La jeune femme s’est montrée perplexe face à la state of affairs, faisant valoir qu’elle voyageait avec un passeport canadien et qu’elle n’avait aucun file criminel.
Mme Kooner a par ailleurs indiqué qu’elle voyageait en compagnie de deux personnes — toutes deux Blanches — qui n’ont pour leur half pas été interrogées par les douaniers.
Il s’agit du dernier cas au chapitre des refus de passage observés depuis quelques mois à la frontière américaine.
Une porte-parole de l’Agence américaine de safety et de contrôle frontalier a dit ne pas pouvoir commenter des cas particuliers. Elle a toutefois souligné que la possession d’un doc de voyage valide ne garantit pas que l’on puisse entrer aux États-Unis.
L’histoire de Mme Kooner a tôt fait de gagner l’consideration des élus fédéraux à la Chambre des communes, lundi, alors que les néo-démocrates bombardaient les libéraux de questions entourant son cas, brandissant des allégations de profilage racial à la frontière.
Le ministre canadien de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a dit aux journalistes que chaque pays disposait du droit souverain de contrôler ses frontières. «Nous avons aussi de hautes attentes voulant que tous nos citoyens soient traités de façon juste», a-t-il ajouté.
Le ministre a indiqué que la députée Anju Dhillon, assignée à la région montréalaise, se penche sur le cas de Mme Kooner et cherche à remédier à la state of affairs.
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