Aux prises avec un nombre incalculable de chantiers publics et privés sur son territoire, l’arrondissement du Sud-Ouest est à la recherche d’un fonctionnaire pour gérer l’ensemble des travaux de gestion de la circulation. Le poste est pourvu d’un salaire dépassant les 80 000$ au premier échelon.
La Ville de Montréal a publié dans ses offres d’emploi le 14 novembre l’affichage pour le poste de cadre en cost de la nouvelle division «mobilité et planification des déplacements» qui verra le jour en janvier. Elle comptera plus d’une douzaine d’employés.
«C’est une nouvelle construction. On est vraiment dans la planification des transports actifs, collectifs et en auto», explique le maire de l’arrondissement, Benoit Dorais.
Depuis plusieurs années l’arrondissement fonctionnait avec le modèle mis en place à l’époque de la mairesse Jacqueline Montpetit. Les spécialistes de la circulation étaient répartis dans les providers des travaux publics et de l’aménagement urbain. Ils seront maintenant regroupés au sein d’une même entité. «Nous voulons désormais que ça relève de l’aménagement urbain», précise M. Dorais.
Au-delà des chantiers
Le travail de cette division ne se limitera pas à atténuer les problèmes de circulation causés par les nombreux chantiers.
«Ça va au-delà de la query des chemins de détour, illustre le maire. La division va travailler toute la query de la mobilité des déplacements sur l’ensemble du territoire.»
Il cite entre autres le travail de planification qui doit être fait dans le nord de Pointe-Saint-Charles et dans la partie sud de ce quartier avec le développement du parc d’affaires. Benoit Dorais évoque aussi le secteur Bridge-Wellington. «L’arrondissement est en transformation majeure. On va vivre encore plusieurs années avec des secteurs en planification», souligne-t-il.
Un pas dans la bonne path
Pour Danielle Pilette, experte en gestion municipale et urbanisme à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), la création de cette division constitue un pas dans la bonne path.
«À Montréal les gens ne se plaignent pas tellement des travaux routiers comme de la mauvaise gestion de la circulation, estime-t-elle. C’est, il me semble, ce qui trigger le plus de mécontentement.»
À son avis, le Sud-Ouest emprunte la bonne voie. «Pour remédier à la state of affairs il faut avoir des unités dédiées à la circulation», juge la spécialiste.
Selon elle l’initiative de l’administration Dorais devrait être étendue aux autres arrondissements et à la Ville de Montréal.
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