Une ex-Pointelière se démarque dans le monde de la finance

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Lise Birikundavyi et son associé Isaac Olowolafe Jr.

En codirigeant le Black Innovation Fund, Lise Birikundavyi devient la première femme noire à la tête d’un fonds de capital de risque soutenu par un investisseur institutionnel au Canada. Un accomplissement necessary pour cette ancienne Pointellière qui souhaite avant tout créer des histoires à succès au sein de la communauté entrepreneuriale noire.

L’entreprise Black Innovation Capital (BIC), créée en 2021, a récemment lancé le Black Innovation Fund en partenariat avec BDC Capital. Ce fonds de 10 hundreds of thousands de dollars est destiné à des entreprises technologiques canadiennes aux stades de pré amorçage et d’amorçage, fondé par des entrepreneurs noirs.

Avec ce fonds, Lise Birikundavyi, directrice et gestionnaire de fonds pour BIC, et son associé Isaac Olowolafe Jr. souhaitent «créer des histoires de succès» dans une communauté qui malgré son expertise, semble souvent bénéficier de moins d’events.

«Je parle avec des entrepreneurs qui sont tremendous prometteurs, mais qui ont de la misère à récolter les fonds nécessaires», soutient-elle. Si plusieurs entrepreneurs noirs réussissent à faire preuve de créativité pour ramasser des fonds, d’autres pâtiraient des «biais inconscients» envers les minorités.

Ce projet est aussi motivé par la certitude de Mme Birikundavyi que l’autonomisation des communautés passe par l’investissement privé. Une conviction que la Torontoise a développé au fil de ses dix dernières années dans le domaine de l’investissement. Après avoir vécu en Chine, au Ghana et en Côte d’Ivoire, où elle a investi, elle remarque que les jeunes pousses «sont des vecteurs de richesse».

Une première

En codirigeant ce fond, Lise Birikundavyi devient la première femme noire à diriger un fonds de capital de risque soutenu par un investisseur institutionnel au Canada.

Si elle ne se définit pas & elle-même comme un modèle, elle reconnaît que le monde de la finance est encore un milieu où la place des femmes reste à faire. «Je vois des femmes avec des parcours assez extraordinaires. Mais je pense encore que parfois c’est des biais inconscients, tu ne vois pas ce qui est différent de toi. Et c’est ça le pouvoir de la diversité.»

Sur une grande lancée, celle qui a fait ses premières armes à l’école Saint-Marcel, Daniel-Johnson et à la Polyvalente de Pointe-aux-Trembles& affirme ne pas oublier le quartier qui l’a vue grandir. Elle affirme d’ailleurs se sentir «à la maison» chaque fois qu’elle y retourne.

«Ça me rappelle toujours des souvenirs quand je vais là avec mes enfants.& »

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