La Coalition verte interpelle le gouvernement du Canada pour sauvegarder un terrain rempli de plantes cruciales pour la survie du papillon Monarque, situé à Montréal. L’implantation future d’une usine de fabrication de matériel pour masques chirurgicaux menace l’habitat des insectes actuellement en voie de disparition.
Ottawa a annoncé, jeudi 17 juin, qu’elle investira jusqu’à 29 millions de dollars dans le Groupe Medicom, pour soutenir la development d’une nouvelle usine dans la région de Montréal vouée à la fabrication d’un matériel nécessaire pour les respirateurs, les masques chirurgicaux et les masques N95. D’après Radio-Canada et le Journal de Montréal, les terres fédérales au nord de l’aéroport worldwide Montréal-Pierre Elliott Trudeau actuellement louées par Aéroports de Montréal (ADM) sont convoitées comme lieu d’set up. Ce que confirme un organisme ornithologique du Technoparc, Technoparc Oiseaux.
«Dans ce secteur du Technoparc dans l’arrondissement Saint-Laurent, il y a des champs visités par les papillons Monarques que l’on a surnommé le champ de Monarques. Les insectes y viennent se reproduire avant leur migration vers le sud. Si une usine vient s’installer alors leur habitat sera détruit.»
Patrick Barnard de la Coalition verte.
Le papillon Monarque est attiré par une plante appelée asclépiade en très forte proportion dans ces champs. Le Technoparc, ses milieux humides et les terres fédérales adjacentes forment des habitats protecteurs de plus de 200 hectares pour des centaines d’espèces d’oiseaux, de vertébrés, d’insectes, d’invertébrés et végétales.
Toutefois, Patrick Barnard a bon espoir de voir l’usine changer de lieu d’set up. «Medicom a les moyens de trouver un autre endroit avec le financement public, il y a de la place ailleurs dans la zone, des terrains et même des bâtiments sont disponibles. De plus, Medicom a une conscience et je pense qu’ils sont en practice de changer d’avis automotive elle voit que l’on tient à cet endroit qui a une forte valeur écologique.»
Le Monarque en voie de disparition
Le Comité sur la state of affairs des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a évalué l’espèce comme étant «en voie de disparition».
«Nous devons continuer à soutenir la conservation de l’habitat d’asclépiades de la chenille au Canada et tout le lengthy du parcours migratoire, et nous devons appuyer la conservation soutenue des aires d’hivernage critiques. Sinon, la migration du monarque pourrait disparaître, et le Canada pourrait perdre cette espèce emblématique.»
Jennifer Heron, coprésidente du Sous-comité de spécialistes des arthropodes
Une réserve nationale de faune ?
La Coalition verte est actuellement en démarche avec le gouvernement fédéral afin de faire reconnaître cette zone comme une réserve nationale de faune. L’objectif est de sécuriser et préserver les différentes espèces de faune et de flore qui y vivent.
Patrick Barnard n’hésite pas à qualifier cette zone de verdure comme un joyau pour la ville de Montréal. «On a l’event de faire quelque selected à l’avant-garde à Montréal. La création d’un parc protégé à proximité de l’aéroport, c’est un trésor à préserver.»
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