Une passerelle piétonnière près du pont Galipeault démantelée

Metro Montreal

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La passerelle et le pont Galipeault

La passerelle piétonne qui longe le pont Galipeault et le chemin de fer, entre l’île Claude et l’île Perrot, a été démantelée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) pour des raisons de sécurité. Aucun plan pour la remplacer n’est prévu pour l’on the spot.

La construction métallique a été érigée en 2008 comme mesure temporaire lors de la reconstruction du pont Galipeault. À la fin du chantier, le maire de L’Île-Perrot de l’époque, Marc Roy, avait demandé au MTQ de la maintenir ouverte.

Cependant, étant plus basse que le tablier du pont, elle a forcé la fermeture de l’autoroute 20 lors des crues printanières de 2017 et 2019. C’est afin d’éviter de telles situations qu’elle a été démolie.

Plusieurs résidents de l’île Claude et de l’île Bellevue devront dorénavant passer par la piste multifonctionnelle adjacente à l’A-20 afin de traverser sur l’île Perrot.

«Moi et ma femme passons chaque jour, affirme Jim Pollock, qui demeure sur l’île Bellevue. Maintenant, on devra passer par la ville, ce qu’on n’aime pas, parce qu’en empruntant la passerelle, on passe par un petit boisé calme, à l’abri du bruit des voitures.»

Seuls des escaliers mènent à la piste cyclable du pont Galipeault du côté nord, ce qui complique les déplacements. «Les gens sont habitués d’aller à L’Île-Perrot en bicyclette [sur la passerelle], alors que maintenant, ils devront porter leur vélo sur leur dos pour monter les marches, explique David, un autre résident. On a beaucoup de personnes âgées sur l’île pour qui ce sera problématique.»

Résigné

Le maire de L’Île-Perrot, Pierre Séguin, est conscient que le retrait de la passerelle aura des conséquences.

«Pour nos citoyens, on sait que ce n’est pas sympathique parce que c’était pratique pour ceux qui voulaient se rendre au practice à pieds ou prendre une marche, affirme-t-il. On a essayé de voir si on ne pourrait pas monter la passerelle, mais il semblerait que non.»

Bien qu’il soit déçu de la décision du MTQ, il l’accepte. «Ce n’est pas de gaieté de cœur que la Ville a accepté ça, mais en même temps, ce n’est pas à nous, c’est au ministère, dit-il. Si ça peut assurer que le pont ne ferme pas en raison de la crue printanière, on n’ira pas à l’encontre de ça.»

Il est ouvert à un éventuel remplacement, mais des contraintes methods lui mettent des bâtons dans les roues. Les résidents des alentours devront donc s’habituer à emprunter un autre chemin, du moins, pour les mois, voire les années à venir.

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