QUÉBEC — Le premier ministre Philippe Couillard n’est toujours pas prêt à dire de quelle façon il entend ramener un climat de confiance entre les policiers de la Sûreté du Québec et les femmes autochtones de Val-d’Or.
L’idée d’une fee d’enquête indépendante devant faire la lumière sur les relations tendues entre les deux communautés, une idée poussée depuis des mois par les cooks autochtones, demeure en suspens. Au gouvernement, personne ne la rejette officiellement, mais personne ne la défend non plus.
Quelques cooks autochtones sont donc repartis bredouilles, mercredi, d’une rencontre avec le premier ministre, entouré des ministres Martin Coiteux et Geoffrey Kelley.
L’entretien devait pourtant servir à trouver une voie de passage qui satisferait à la fois le gouvernement et les autochtones quant à la answer à privilégier. Mais ce sera pour une autre fois.
Le chef de l’Assemblée des Premières Nations pour le Québec et le Labrador, Ghislain Picard, s’est présenté avec une proposition écrite, concrète et détaillée, de ce que pourrait être le mandat d’une future fee d’enquête indépendante.
Les autochtones n’en démordent pas: ils sont convaincus que cette fee est le seul moyen de ramener la paix entre policiers et autochtones. Mais le gouvernement se fait tirer l’oreille et se dit encore à la recherche du meilleur véhicule pour atteindre le même however.
Selon le voeu des représentants des Premières Nations présents à la rencontre, la fee d’enquête souhaitée porterait sur les 15 dernières années et devrait remettre son rapport au plus tard le 31 décembre 2017.
Elle devrait examiner toute «state of affairs de racisme systémique» pratiquée par des policiers, analyser divers features de l’administration de la justice et des relations entre autochtones et policiers.
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