Violence conjugale: la LaSalloise battue par son conjoint est décédée

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Agression LaSalle

Le Québec enregistre son septième féminicide depuis le début de l’année, alors que la LaSalloise qui avait été battue par son conjoint en fin de semaine a succombé à ses blessures mardi matin, a confirmé le Service de police de la Ville de Montréal.

Âgée de 29 ans, Rebekah Harry avait été retrouvée dans un état d’arrêt cardio-respiratoire, samedi matin, dans un appartement de la rue des Oblats, situé dans l’arrondissement LaSalle.

Elle avait été transportée de toute urgence à l’hôpital et était depuis maintenue en vie artificiellement. Son conjoint, Brandon McIntyre, avait lui été arrêté.

L’homme âgé de 32 ans fait, pour le second, face à des cooks d’accusation de voies de fait graves.

Or, une autopsie aura lieu afin de déterminer les causes exactes de la mort de Rebekah Harry. Celle-ci pourrait mener le Directeur des poursuites criminelles et pénales à porter de nouvelles accusations contre M. McIntyre.

Une personne qui se trouvait à l’intérieur du logement aurait été témoin de l’incident. L’agression n’aurait pas été commise à l’aide d’une arme selon le porte-parole du SPVM, Jean-Pierre Brabant.

Movement du conseil municipal

Mardi après-midi, les élus du conseil municipal de la Ville de Montréal ont adopté à l’unanimité une movement de l’opposition officielle demandant la bonification du soutien aux victimes de violence conjugale.

Depuis la pandémie, on dénote des actes de violences qui sont plus fréquents et plus sévères, a indiqué la conseillère de la ville du district de Louis-Riel, Karine Boivin-Roy, qui présentait la movement.

La pandémie et la crise du logement forment ensemble «un impediment de taille» quand il s’agit de fuir un lobby violent, a-t-elle ajouté.

Or, il manque de place dans les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violences conjugales. «En 2020, au moins 10 000 demandes auprès de ses organismes, refuges d’urgence et de transition compris, ont du être refusées», a déploré Mme Boivin-Roy.

La Ville de Montréal demande donc incessamment au gouvernement du Québec d’inclure une aide directe au loyer pour les victimes de violences conjugales, et ce, sans égard à leurs revenus respectifs.

En marge de l’aide annoncée par Québec et Ottawa depuis avril 2020, la Ville presse également le gouvernement provincial d’augmenter les sommes dédiées aux organismes montréalais de lutte contre la violence conjugale.

Ensemble Montréal demande à l’administration de mettre en place trois providers gratuits pour les victimes.

«Premièrement, d’offrir un service gratuit de transport aux victimes qui arrivent en urgence vers les centres d’hébergement. Deuxièmement, d’offrir des providers gratuits de déménagement. Et troisièmement, comme elle le fait déjà pour l’opération du premier juillet, la Ville pourrait également mettre gratuitement à la disposition des victimes un service d’entreposage pour leurs biens personnels», a déclaré Karine Boivin-Roy.

Certains villes au Québec ont déjà emboité le pas à ces demandes qui sont celles du Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale.

Par ailleurs, avec la mise en place du couvre-feu, des victimes ne savent pas si elles peuvent aller chercher de l’aide après 21h30. «C’est en ce sens que nous proposons que la Ville de Montréal demande au Service de Police de Montréal (SPVM) de réitéré l’exemption à ces personnes. La communication est primordiale et peut sauver des vies», a ajouté l’élu d’Ensemble Montréal.

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