Violence faite aux femmes: «les hommes font partie de la solution»

Metro Montreal

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Pour contrer la violence faite aux femmes, les hommes doivent faire partie de la answer, croit la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF). Celle-ci a convié une trentaine d’hommes mardi, à Montréal, pour discuter de ce problème de société.

«On a besoin de vous. On doit travailler ensemble», a lancé la directrice régionale de la FMHF, Manon Monastesse, aux members présents à la Maison du développement sturdy. Cette dernière a insisté sur l’significance que l’ensemble de la société prenne place sur la violence faite aux femmes. «C’est necessary qu’on ait une voix collective», a-t-elle dit, en faisant référence à ce qui se fait aux États-Unis et au Canada anglais.

«C’est un événement nécessaire pour que les hommes puissent commencer à prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer», a affirmé le journaliste engagé Will Prosper, qui assurait l’animation de la dialogue. Selon lui, il y a le début d’une prise de conscience collective devant ce problème qui vise la société et non pas seulement les hommes.

«D’aller écouter les femmes, c’est aussi necessary sinon plus, a ajouté M. Prosper. Quand les femmes prennent la parole, on doit les écouter et on ne prend pas assez le temps de le faire.»

Les hommes ont une responsabilité morale et citoyenne dans la lutte contre la violence faite aux femmes, pense pour sa half le professeur de l’Université d’Ottawa, Simon Lapierre. Selon lui, les hommes doivent sensibiliser leurs proches à ce fléau, mais ils doivent aussi rappeler aux autorités leur devoir d’agir. «On s’attend à mieux d’eux», a dit M. Lapierre.

Patrick Ladouceur, qui a été victime de violence conjugale dans sa jeunesse et qui étudie aujourd’hui à la maîtrise en service social à l’Université d’Ottawa, croit de son côté que les gouvernements doivent délier les cordons de leur bourse pour d’une half, assurer l’éducation sexuelle des plus jeunes et les renseigner sur le consentement et, d’autre half, soutenir le mouvement féministe à l’origine, selon lui, de nombreux changements sociaux.

«Il faut que ça soit plus qu’un débat, a insisté M. Ladouceur. Il faut un engagement concret.»

La FMHF a d’ailleurs rapporté que plusieurs maisons d’hébergement pour femmes peinent à répondre à la demande, leur taux d’occupation frôlant les 95%. «On n’y arrive plus, a dit Mme Monastesse. Les maisons d’hébergement, c’est pas juste de l’hébergement, c’est aussi une panoplie de providers, même des providers externes.»


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