Trois députées du Parti libéral du Québec (PLQ) demande à la Coalition avenir Québec (CAQ), plus de prévention à l’égard des violences faites aux filles, aux femmes vulnérables et leurs enfants, et l’software de mesures avant l’été lors d’une mêlée de presse, à Montréal, dimanche matin.
La porte-parole de l’opposition officielle en matière de situation féminine, Isabelle Melançon, la porte-parole en matière de safety de la jeunesse, Kathleen Weil, et ex-vice-présidente de la Fee spéciale sur l’exploitation sexuelle sur les mineurs, Christine St-Pierre, ont conjointement demandé au gouvernement l’software de mesures rapides.
«La violence ne prend pas de vacances et il faut à tout prix éviter que le sentiment d’urgence que la pandémie a créé laisse place à l’oubli pendant les mois d’été.»
Il est demandé par le PLQ de financer et mettre en place des cellules de crise dans toutes les régions visant à prévenir les homicides ou les blessures graves en contexte de violence conjugale. Les trois députées opteraient pour la mise en place d’une formule de financement à la mission pour les organismes communautaires luttant contre l’exploitation sexuelle des mineurs et que ce financement soit bonifié.
«Bonifier le soutien aux lignes SOS Violence conjugale et Information-aide violence sexuelle et en accroître la promotion.»
Recommandation 10 du Rapport Rebâtir la confiance
La part de déconfinement amorcée au Québec pousse le PLQ à demander de la vigilance accrue pour protéger les victimes au cours de la période estivale et la mise en place rapide de mesures concrètes de prévention, pour éviter de nouveaux drames.
«Les parlementaires, de tous les partis politiques présents à l’Assemblée nationale, ont travaillé ensemble au cours des dernières années sur trois rapports contenant bon nombre de propositions qui pourraient être mises en place pour s’assurer de mieux prévenir ces drames. Qu’est-ce que la CAQ attend pour les mettre en œuvre?»
Isabelle Melançon, Kathleen Weil et Christine St-Pierre
Des mesures visant l’entourage masculin de ces femmes et enfants sont aussi mises en avant comme «l’aide, l’accompagnement et le suivi adapté aux pères lorsqu’une state of affairs de conflit familial risque de dégénérer ou dégénère, et ce, pour mieux protéger les enfants et accroître une offre de providers adaptée pour les pères ayant des comportements violents».
«Améliorer, encadrer et évaluer les programmes pour conjoints violents et voir à ce qu’ils reçoivent une accréditation.»
Recommandation 121 du Rapport Rebâtir la confiance
Les mesures ci-dessus, peuvent être instaurées dans un courtroom délai et ne nécessitent aucun changement législatif, expliquent elles. La plupart figurent dans les recommandations du Rapport Rebâtir la confiance, de la Fee spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs ou du rapport Laurent.
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