Visées par Trump, Boeing et Lockheed reculent

Metro Montreal

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NEW YORK — Les actions de Boeing ainsi que de Lockheed Martin ont glissé en Bourse, vendredi, une journée après que le président désigné Donald Trump eut semblé placer les deux géants en concurrence dans l’espoir de faire diminuer le prix des certains contrats gouvernementaux.

Il s’agissait du plus récent jab du milliardaire à l’endroit d’entreprises américaines ayant engendré de l’instabilité sur les marchés.

Au cours de la campagne électorale, M. Trump avait semoncé vertement Ford parce que le géant de l’vehicle voulait délocaliser des emplois. Il a dit vouloir cesser de manger des Oreo puisque la manufacturing des célèbres biscuits devait être déplacée au Mexique et a exprimé le souhait de voir les iPhone d’Apple être fabriqués aux États-Unis.

C’est maintenant au tour de Boeing et Lockheed Martin de se défendre à la suite d’un message publié jeudi par M. Trump sur son compte Twitter.

«Compte tenu des dépassements de coûts de Lockheed Martin pour son F-35, j’ai demandé à Boeing de proposer un prix pour son avion de fight Tremendous Hornet F-18», a-t-il écrit.

Plus tôt ce mois-ci, le magnat de l’immobilier avait dit vouloir réduire de plusieurs «milliards» de dollars les coûts des achats militaires.

«Nous sommes engagés à travailler avec le président désigné ainsi que son administration», a affirmé un porte-parole de Boeing, Todd Blecher.

Établie à Bethesda, au Maryland, Lockheed Martin a indiqué récemment avoir déployé d’importants efforts pour réduire le prix de son avion de fight F-35 de plus de 60 pour cent. En 2019 et 2020, l’appareil devrait coûter 85 hundreds of thousands $ US, a indiqué la société.

L’an dernier, le controversé programme du F-35 a généré 20 pour cent des revenus de 46,1 milliards $ US générés par Lockheed Martin. Les commandes du gouvernement américain ont représenté 78 pour cent de ses recettes. Selon l’entreprise, le programme représente plus de 146 000 emplois directs ou indirects aux États-Unis.

Sur les marchés, vendredi, l’motion de Lockheed Martin reculait de 5,06 $ US, ou deux pour cent, pour se négocier 247,74 $ US.

Il y a deux semaines, M. Trump avait également menacé d’annuler le contrat de Boeing pour l’avion présidentiel Air Drive One en dénonçant des «coûts hors de contrôle».

L’motion de la société cédait 60 cents US, à 156,86 $ US.

M. Trump a rencontré les grands patrons des deux entreprises mercredi. Dans les deux cas, la réduction des coûts des projets du F-35 et du nouvel avion présidentiel ont été au coeur des discussions.


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