Weber et Radulov pensaient plus au match

Metro Montreal

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NASHVILLE — Si Shea Weber et Alexander Radulov étaient impatients ou fébriles à l’idée de fouler la glace du Bridgestone Area — depuis mai dernier dans le cas du premier et depuis 2012 pour le second —, ce fut difficile à percevoir mardi midi. Surtout dans le cas de Weber.

Debout à quelques centimètres du micro, dans la salle de conférence du Bridgestone Area, Weber a parlé pendant à peine cinq minutes aux journalistes après l’entraînement de l’équipe, et il était évident qu’il aurait voulu être ailleurs.

La plupart de ses réponses ont été brèves et elles avaient un thème central: Weber a de beaux souvenirs de Nashville mais il vit dans une autre ville et il veut aider sa nouvelle équipe à connaître du succès.

«C’est sure que c’est différent. C’est différent de ce à quoi je suis habitué», a répondu Weber lorsqu’un journaliste de Nashville lui a demandé ce qu’il avait ressenti en revenant au domicile des Predators.

Lorsqu’il s’est fait demander ce à quoi il avait pensé en arrivant à Nashville lundi après-midi, là encore, il s’est fait peu bavard.

«J’ai passé beaucoup de temps ici et il y a beaucoup de choses qui traversent votre esprit. Mais l’necessary aujourd’hui, c’est le match et la victoire contre les Predators de Nashville», a déclaré Weber, qui a tout de même admis avoir pris le repas avec des joueurs des Predators lundi soir.

«Je voulais payer, mais ils ont décidé de s’occuper de mon addition. Je vais devoir leur rendre cette faveur.»

En fait, Michel Therrien en a dit plus sur ce que pourrait ressentir le principal intéressé que Weber lui-même.

«Dans le cas de Shea, il est un homme de peu de mots. Il ne livre pas beaucoup ses impressions. Pour lui, tout est ‘enterprise’. En début de match, je suis sûr qu’il y aura de l’émotion dans son cas, ce qui est tout à fait regular. Quand des joueurs reviennent jouer contre leur ancienne équipe, il y a toujours un côté émotif. Ça va être excitant et il va avoir beaucoup de plaisir», a déclaré Therrien.

Les Predators devraient profiter de la visite de Weber pour lui rendre hommage par vidéo, un peu comme les Blackhawks de Chicago l’ont fait avec Andrew Shaw lors du passage du Canadien dans la Ville des vents le 13 novembre. Mais là encore, il n’a pas été attainable de savoir ce qu’il pourrait ressentir.

«Je ne sais pas. Je n’ai jamais vécu cela. J’ai été ici longtemps, j’ai de beaux souvenirs. J’ai une nouvelle demeure maintenant, j’essaie de me bâtir de nouveaux souvenirs mémorables et poursuivre ma route.»

Comme Subban

S’il y a, en effet, présentation d’une vidéo sur les années de Weber à Nashville, elle pourrait contenir d’attendrissantes pictures du colosse défenseur aux côtés d’enfants malades. Automotive Weber, un peu comme P.Okay. Subban, s’est grandement impliqué dans sa communauté en lançant en 2013-2014, en compagnie du gardien Pekka Rinne, le «365 Pediatric Most cancers Fund».

Et comme Subban, il est parvenu à garder des liens avec cet organisme qui travaille à recueillir des fonds pour aider la recherche sur le most cancers.

Interrogé à ce sujet lundi, Rinne avait admis que Weber restait en contact, tout en prenant la peine de préciser que le défenseur du Canadien ne voulait pas trop ébruiter la selected.

«J’y arrive, avec l’aide de quelques-uns de mes meilleurs amis, a déclaré Weber. Et j’ai gardé contact avec Pekka pour m’assurer que tout va dans la course que nous voulions prendre. C’est tout ce que je peux faire en ce second.»

Selon Weber, c’était essential de jouer un tel rôle dans la communauté.

«Quand vous êtes à un même endroit pendant longtemps, ça devient votre domicile et vous voulez redonner. Ce fut une décision facile à prendre», a-t-il simplement déclaré.

Retrouvailles pour Radulov

Généralement plus volubile que Weber, Radulov, de son côté, a tenu des propos semblables à ceux du défenseur.

«C’est bien d’être de retour et j’étais content material de revoir des amis qui travaillaient ici quand je jouais avec les Predators. Mais l’objectif, c’est de gagner le match. C’est ce qui importe.»

Radulov était par ailleurs heureux de renouer avec Terry Crisp, un analyste aux matchs des Predators depuis leur entrée dans la Ligue nationale.

Un ancien joueur et entraîneur, Crisp a fait graver son nom sur la coupe Stanley en trois events, dont deux dans l’uniforme des Flyers de Philadelphie au milieu des années 70. Il a aussi mené les Flames de Calgary aux plus grands honneurs grâce à un triomphe en six matchs face au Canadien, en 1989.

Lorsque Radulov a vu Crisp dans le vestiaire du Canadien, il a interrompu l’une de ses réponses pour lui dire bonjour. Et après la mêlée de presse, il s’est dirigé vers Crisp et les deux hommes se sont donné une chaleureuse étreinte.

«Je m’assoyais toujours à côté de lui dans l’autobus et je lui posais toutes sortes de questions», a brièvement déclaré Radulov au sujet de Crisp.


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