Près de onze années après les faits, des techniciens en service le soir de l’attentat du Métropolis entament des poursuites à l’endroit de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Ces derniers, qui n’ont pas été blessés physiquement, mais qui ont subi d’importants traumatismes sur le plan psychique, dénoncent «un manque de coordination entre la SQ et le SPVM», ayant engendré «une faille importante du plan de sécurité dont le tireur a pu profiter pour commettre son crime», rapporte le Journal de Montréal, qui a eu accès à la poursuite déposée au palais de justice de Montréal.
Les requérants demandent 70 000$ par personne en dédommagement ainsi que 10 000$ pour couvrir leurs frais de session avec des professionnels de la santé mentale.
Ils auraient décidé d’entreprendre ces démarches après avoir constaté que d’autres techniciens présents lors de l’attaque visant Pauline Marois ont obtenu gain de cause l’année dernière, selon les informations du Journal de Montréal.
Ces survivants ont reçu 292 000 $ en compensation de la half de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les techniciens à l’origine de cette nouvelle requête souhaitent que leur demande bénéficie d’un traitement similaire.
«Les demandeurs ont été directement exposés à une menace sérieuse contre leur personne et à la mort tragique et violente d’un ami et collègue de travail», indique la poursuite consultée par le Journal de Montréal.
Rappelons que lors de cette soirée du four septembre 2012, l’assaillant Richard Henry Bain avait ouvert le feu à l’arrière de la salle de spectacle, prenant la vie du technicien Denis Blanchette. Dans son élan meurtrier, il avait également mis le feu à l’entrée du Métropolis. La triste nouvelle avait fait le tour du monde.
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