Québec s’interact à mettre sur pied au besoin un programme de garanties de prêt pour les entreprises touchées par le litige sur le bois d’oeuvre avec les États-Unis, même si le fédéral ne fait pas sa half.
Le premier ministre Philippe Couillard l’a confirmé jeudi, en réponse à une query de chef de l’opposition officielle Jean-François Lisée.
Le gouvernement Couillard demandait déjà un programme de garanties de prêt au gouvernement Trudeau à Ottawa, mais il ne s’était pas engagé à agir unilatéralement en cas de réponse négative du fédéral.
À la période de questions jeudi matin, le premier ministre a cependant précisé que son gouvernement répondra présent, à la hauteur requise, pour les dommages réels constatés, que le fédéral participe ou non.
Rappelons que l’industrie américaine du bois d’oeuvre a entamé il y a près de deux semaines une nouvelle saga judiciaire, la cinquième en une vingtaine d’années, contre l’industrie canadienne, sous prétexte de protéger les emplois de ce secteur situés aux États-Unis, en alléguant que les producteurs canadiens reçoivent des subventions qui faussent les règles du jeu.
Des droits compensateurs sur le bois québécois exporté aux États-Unis pourraient s’appliquer dès le printemps prochain, d’où l’urgence d’obtenir un coup de pouce d’Ottawa, le temps que les recours judiciaires aient pris fin, fait valoir le Québec. Ces droits pourraient dépasser 25 pour cent à compter de la fin avril, mais devraient être modulés selon chaque province.
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