SEATTLE — L’État de Washington est devenu jeudi le premier État américain à poursuivre le géant agrochimique Monsanto au sujet des BPC qui s’accumulent dans l’environnement depuis des décennies.
Monsanto a immédiatement répliqué que la poursuite est «sans mérite».
Le gouverneur démocrate Jay Inslee et le procureur général Bob Ferguson affirment que des paperwork internes prouvent que Monsanto connaissait les risks pour l’environnement et la santé associés aux biphényles polychlorés dès 1937. Monsanto a produit des BPC entre 1935 et 1979, quand ils ont été interdits par le Congrès.
Les BPC étaient incorporés dans des produits industriels et commerciaux comme la peinture, les réfrigérants et les liquides hydrauliques. Des études les ont éventuellement associés à différents problèmes de santé, notamment en ce qui concerne les systèmes immunitaire, nerveux et reproducteur.
M. Ferguson a déclaré jeudi que les BPC continuent à menacer les saumons et les épaulards de l’État, même 40 ans après la fin de leur manufacturing et après que Seattle ait dépensé des dizaines de tens of millions de dollars pour nettoyer la air pollution.
Monsanto rétorque qu’elle vendait ses BPC à des compagnies tierces, et que celles-ci sont donc responsables de toute présence du produit dans l’environnement. Elle rappelle aussi que la manufacturing et la vente des BPC étaient tout à fait légales pendant cette période.
Les dirigeants de l’État de Washington accusent Monsanto d’avoir sciemment camouflé ce qu’elle savait des risks associés aux BPC pour continuer à engranger des income.
Plusieurs villes américaines — notamment Portland, dans l’Oregon, et San Diego, Oakland, Berkeley, San Jose et Lengthy Seashore, en Californie — poursuivent elles aussi Monsanto concernant la air pollution des BPC.
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