Autrefois l’apanage des Jojo Savard de ce monde, le signe astrologique est devenu la& pick-up& line& par excellence des purposes de rencontres.& L’astrologue Vanessa Dion-Lirette décortique avec nous l’engouement pour cet artwork mystique intemporel.& &
Un liant identitaire& &
Ces dernières années, l’astrologie a pris d’assaut littéralement TOUT. Les blogues, les pubs, les bijoux, l’artwork, et même les bios Tinder de la génération Z sont tapissés de placements lunaires et d’ascendants. Une query easy: mais pourquoi? «C’est un langage qui nous permet de nous identifier et d’échanger à l’extérieur des boîtes plus oppressives comme le style et l’orientation sexuelle», estime Vanessa Dion-Lirette, qui compte d’ailleurs plus de 16 000 abonnés à son compte Instagram.& &
Les communautés& queer& seraient notamment particulièrement friandes de cet outil. «On est plus qu’un signe, on est un mélange vraiment distinctive de tout plein d’archétypes.& Notre recette astrologique est distinctive, et je pense que les gens apprécient d’explorer un outil d’identification aussi versatile», ajoute-t-elle.&
Un langage porteur de sens
Le déclin de l’Église a laissé le Québec dans un flou spirituel pesant. L’astrologie est ainsi apparue comme un remède au sein d’une société en quête de sens. «La pratique nourrit la vie spirituelle sans avoir recours aux grandes religions ou à l’appropriation culturelle», précise Vanessa Dion-Lirette.& &
& «L’astrologie ne requiert pas la foi. Ce n’est aucunement dogmatique. C’est plutôt un outil de compréhension de soi et du monde.» L’étude des astres offre aussi à plusieurs une connexion tangible à la nature par l’remark des transits et l’affiliation des signes aux quatre éléments.&
Une mine d’or de repères sans intermédiaire& &
Dans le passé nord-américain, le prêtre, le rabbin ou toute autre autorité spirituelle agissait en tant qu’intermédiaire entre le divin et la personne. Dans le courant astrologique, on entre en contact direct avec cette info. L’astrologue interprète la carte du ciel, mais l’individu& demeure en pleine possession de ce qu’il veut faire avec ce savoir. La carte du ciel devient ainsi une boussole, plutôt qu’un manuel d’directions.& &
Un baume en temps d’incertitude
Les lectures de cartes du ciel et les tirages de tarot ont explosé en popularité durant la pandémie, et le phénomène serait loin d’être une coïncidence. En temps de crises mondiales, les consultants spirituels ont tendance à être sursollicités. La trame chaotique a poussé de nombreuses personnes à trouver des réponses qui ne pouvaient être répondues par la raison. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un peu de paix d’esprit et de réconfort.& & &
Un complément plutôt qu’un ennemi de la science&
Vanessa Dion-Lirette pense que la popularité de l’astrologie s’explique finalement par le fait qu’elle ne cherche pas à s’opposer à la science: «la spiritualité permet de voir notre vie comme notre œuvre, d’y attacher de la signification, des symboles et des rituels. On a confondu la science dure et la raison, mais la raison, ce n’est pas que des onerous details. Je ne pense pas que de croire au tarot et à l’astrologie nous place nécessairement dans la area of interest de ceux qui croient à la magie et au destin. On peut s’intéresser à ces arts mystiques tout en croyant à notre libre arbitre et au massive bang.»
La série& «C’est quoi l’buzz»& décortique les plus récentes tendances de manière décomplexée. Faites vos «pense-bons» lors de vos prochains soupers en la lisant régulièrement dans la part& Inspiration& du& Journal Métro.
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