Tensions, consideration! Parce que personne n’est à l’abri de pogner les nerfs, La Chicanerie offre des ateliers gratuits sur la saine gestion des conflits& sur le Plateau Mont-Royal. Il suffit de s’inscrire en ligne. & &
Le however de tout ça? Travailler, collaborer, diriger (coexister, quoi!) dans l’harmonie — en cette ère de factors de vue hyper clivés, collectivement, on en a bien besoin!& &
«Avec tous les défis de la transition socio-écologique et les crises auxquelles les sociétés font face, dont la crise climatique, on va seulement être capables de s’adapter et d’être plus résilients si on collabore mieux», affirme en entrevue celle qui est à l’origine des ateliers, Stéphanie Bossé, cogestionnaire de la coopérative Percolab.&
La Chicanerie transporte dans sa besace un arsenal d’outils visant à éviter qu’un accrochage ne s’envenime, outils salutaires qu’elle ne demande qu’à transmettre au plus grand nombre.& &
À go, on s’écoute!& &
Alors, remark ça marche, ces ateliers? Les activités se déclinent sous forme de menu : une entrée en la matière plus légère, une activité de résistance plus consistante et finalement, une dite d’«appréciation».
On pourra simuler des conditions conflictuelles (problème avec un.e collègue, évincement de logement, and so forth.), mais on pourra très bien aussi participer à l’atelier en compagnie d’une personne avec qui on souhaite résorber un réel problème.
La Chicanerie inculque des pratiques, basées notamment sur la pleine conscience, prônant la capacité d’écoute et l’ouverture aux différences de l’autre. Elles vont des plus simples — remark revenir au calme lorsque la tempête gronde — aux plus poussées — analyser ses propres réactions lors d’un conflit, par exemple.&
Méthode ARRET (pour se calmer les nerfs)&
A : s’arrêter&
R : regarder ce qui se passe à l’intérieur de soi&
R : respirer&
E : écouter& &
T : transformer le dialogue& &
Apprendre à nommer les émotions que nous fait vivre une state of affairs determine au menu — une pratique plus corsée, mais des plus bénéfiques. «Déjà en nommant leurs émotions, les gens se sentent apaisés, compris et validés», explique Stéphanie. Justement, favoriser le bien-être et l’apaisement fait partie des visées de La Chicanerie. «Avec l’anxiété généralisée que l’on despatched autour de nous, c’est essential de prendre soin de ça», rappelle-t-elle.
L’autre est différent&
En state of affairs de rigidity, il faut se rappeler une selected fondamentale: tout le monde est différent. «On réagit tous différemment en state of affairs de stress, différentes choses déclenchent notre colère. Les déclencheurs de l’autre ne sont pas les mêmes que les miens, souligne Stéphanie. Il faut accueillir l’autre dans sa différence.»
Et pour mieux composer avec les réactions de l’autre, il faut comprendre les siennes. Automotive, comme l’indique Stéphanie, «on a des tendances naturelles face au conflit» : est-on dans la confrontation, l’évitement, le compromis? «Juste le remarquer, c’est un grand changement», dit-elle.
A contrario, quelles réactions devrions-nous éviter? Elle laisse planer un courtroom silence, avant de répondre: «Je n’aborde pas le monde de cette façon.»
«On est tous marqués par où on vient, ce qu’on a vécu, les gens de notre entourage, les milieux dans lesquels on a évolué. Il faut prendre la personne là où elle est. Ça ne sert à rien de dire qu’une réaction est mauvaise; ça met dans une posture d’échec. C’est mieux d’en parler. Si je te dis que ton émotion n’est pas bonne, je t’invalide. Et à ce second, l’autre ne voudra plus nous parler. C’est mieux de porter notre consideration sur ce que l’autre manifeste.»
«L’necessary, c’est de voir qu’il y a diverses views, poursuit-elle. Et quand on regarde les choses sous cet angle, c’est là que ça devient riche. Et qu’on peut aller plus loin comme groupe et comme société.»& &
Voilà pourquoi Stéphanie Bossé souhaite que chaque arrondissement, chaque ville se dote d’une Chicanerie, qu’elles pullulent. Afin qu’ultimement, on prenne plus soin les uns des autres.
Les ateliers se dérouleront vendredi et samedi prochains (12 et 13 août), de 10h à 14h, dans les locaux de la coopérative Percolab au 4740, rue Resther.
Comments