Plus de 400 ruelles sont aménagées à Montréal, avec de la végétation, du mobilier, ou des œuvres d’artwork, notamment les fameuses «ruelles vertes». Mais aucune d’entre elle n’était située au centre-ville, jusqu’à jeudi. Deux ruelles colorées ont été dévoilées dans ce secteur par Tourisme Montréal.
L’une d’entre elles, la ruelle Peel, est située sur l’artère du même nom, derrière le magasin H&M. Une murale colorée y existait déjà, soulignant le 100e anniversaire de Tourisme Montréal. Une autre murale de l’artiste Rafael Sottolichio y a été ajoutée. Du mobilier urbain y a été ajouté pour permettre aux passants de s’arrêter sur place pour se détendre.
L’autre ruelle est située sur la rue Stanley, au nord de la rue Sainte-Catherine. On y retrouve une fresque au sol, réalisée par l’artiste Diane Roe. Des chevalets présentent aussi ses œuvres. Des bacs à fleurs ont également été installés sur place.
Les deux ruelles seront configurées de cette manière jusqu’au 31 octobre. La création de ces deux espaces a coûté 70 000$.
Colorer le centre-ville
Ces deux ruelles ne sont qu’«un timide début», s’il n’en tient qu’au directeur général de Montréal Centre-Ville, Glen Castanheira. «On est bien loin d’où on voudrait être. On veut des murales sur chaque pouce qui nous entoure» au centre-ville, indique-t-il. La Ville aimerait ajouter 20 ruelles aménagées au centre-ville d’ici les trois prochaines années.
«Les ruelles du centre-ville ne sont pas chiques, admet le directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière. On trouve ça très essential de rehausser l’attractivité des endroits où les visiteurs pourraient vivre Montréal, pas juste la visiter.»
«Ces nouvelles fresques d’artwork urbain dans les ruelles contribuent à l’ADN de notre métropole et s’inscrivent dans notre imaginative and prescient de faire du centre-ville de Montréal le plus beau et le plus vert en Amérique du Nord», a ajouté le responsable du développement économique de Montréal, Luc Rabouin.
Il y a eu d’autres tentatives d’aménagement de ruelles au fil des dernières années. Des projets pilotes ont même été développés en ce sens. Ceux-ci ont toutefois échoué en raison de mésentente avec les commerces avoisinants, qui utilisent ces espaces pour la collecte des déchets, ou les livraisons.
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