Critique CD: l’Orchestre symphonique de Montréal, Les Dales Hawerchuk, Juliana & Jesse

Metro Montreal

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Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de l’Orchestre symphonique de Montréal, Les Dales Hawerchuk, Juliana & Jesse.

Côté obscur
Orchestre symphonique de Montréal
Danse macabre
Observe:

Enregistré en live performance à l’Halloween 2015, ce disque de l’Orchestre symphonique de Montréal a pour thématique le hanté, le sombre, le fantastique. L’unité dans l’ambiance, dans le style (cinq poèmes symphoniques sur six œuvres) et dans l’époque (le tournant du xxe siècle) le rend très agréable à écouter de bout en bout. Sous la path de Kent Nagano, L’Apprenti Sorcier et Une nuit sur le mont Chauve – connues de plusieurs grâce au movie Fantasia – sont interprétées tout en nuances, de manière plus légère et plus calme qu’à l’habitude. Avec ces deux pièces et La Danse macabre, on fait surtout dans les hits du style, mais on apprécie la présence de pièces moins connues comme Tamara de Balakirev et Hallowe’en de Charles Ives.

– Dominique Cambron-Goulet

Various parfaite
Les Dales Hawerchuk
Désavantage numérique
Observe:

On sera plusieurs à faire de la route dans les prochains jours pour passer les Fêtes avec nos proches. Désavantage numérique, le petit dernier des Dales Hawerchuk, est l’album parfait pour prendre une pause de L’Enfant au tambour pendant qu’on navigue sur les routes sommairement déneigées de Saint-en-Arrière-de-la-Pancarte. En plus, ça réveille autant qu’une king can de Pink Bull sans réduire l’espérance de vie. Après cinq ans d’absence, Les Dales n’ont rien perdu de leur mordant. Les guitares sont lourdes, les mélodies sont grasses et l’album passe trop vite. La pièce hommage à Lemmy, le chief de Motorhead décédé l’an dernier, est particulièrement rentre-dedans. Le stoner rock est en vedette, notamment grâce à Du gaz pis des allumettes. Le courtroom détour dans l’univers du rockabilly avec Jupe noire mérite aussi d’être souligné.

– Mathieu Horth Gagné

Joli
Juliana & Jesse
In Time
Word:

Ne nous méprenez surtout pas : l’album de Juliana & Jesse n’est pas mauvais. Il n’est tout simplement pas mémorable. Ce duo composé d’un frère et d’une sœur présente un people anglophone agréable, parfois nation, parfois rock, parfois… indescriptible. Si Juliana a une jolie voix plutôt originale, c’est cependant grâce à Jesse, à la guitare, que l’album est aussi bien ficelé. Ses notes dictent l’humeur et l’énergie des chansons. Ce sont ses subtilités, ses couleurs, ses rythmes changeants qui font en sorte que toutes les chansons se suivent et ne se ressemblent pas, sans pour autant compromettre l’homogénéité de l’album. Toutefois, malgré ce bel effort musical, on arrive à la fin de l’album sans coup de cœur. Le duo sera en spectacle lundi à la Casa Del Popolo.

– Virginie Landry


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