Depuis mai 2001, le Carrefour jeunesse-emploi Viger–Jeanne-Mance œuvre auprès des jeunes âgés de 16 à 35 ans pour les aider dans leur parcours scolaire, entrepreneurial ou d’emploi. Loin de se limiter à cette clientèle, l’organisme a su faire sa place dans le paysage léonardois et devenir un partenaire fiable ayant à cœur le développement de Saint-Léonard.
Avec ses différents programmes, l’organisme a aidé des milliers de personnes à retourner sur les bancs d’école, à se trouver un emploi ou à se lancer en affaires. Il a d’ailleurs été un acteur essential dans l’arrivée du Réseau Réussite Montréal dans le quartier.
«Saint-Léonard avait une problématique importante de décrochage scolaire. Pendant quatre ans, nous avons mobilisé des milliers de personnes à venir marcher pour la trigger. Nous avons également fait des représentations pour que la inhabitants sache que Saint-Léonard avait besoin d’aide pour lutter contre le décrochage scolaire», affirme la directrice générale du CJE, Lina Raffoul.
Des efforts qui portent ses fruits, automotive le taux de décrochage est en baisse de 10% à l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry.
«Je suis venu au CJE pour trouver de l’aide pour mon retour à l’école. L’équipe m’a aidé à trouver un emploi et j’économise pour pouvoir payer mes études. Si on a la volonté de changer et d’aller vers l’avant, le CJE est là pour nous aider», dit Serey Suon, un shopper actuel de l’organisme.
Les défis
Pendant ces 15 ans, l’organisme de la rue Jean-Talon a fait face à de nombreux défis, dont le changement de clientèle. Au cours des deux dernières décennies, Saint-Léonard a été une terre d’accueil pour de nombreux immigrants qui avaient besoin d’aide pour entrer sur le marché du travail.
«Il était necessary de former notre équipe pour offrir un accompagnement de qualité aux immigrants, mais également pour bien comprendre les besoins de cette clientèle, comme la reconnaissance d’acquis», souligne Mme Raffoul.
De plus, le carrefour a rapidement fait le constat que la clientèle plus lourde, souffrant d’une problématique de santé mentale ou vivant des difficultés d’apprentissage ou familiale, n’avait que peu d’endroits où solliciter de l’aide.
«Nous n’avions pas de lieu où les référer. Nous avons dû faire des actions collectives pour les soutenir. Nous avons porté des mandats qui n’étaient pas les nôtres et nous les avons accompagnés dans le système de santé ou dans le milieu scolaire», indique Mme Raffoul.
Engagement
En plus d’aider les jeunes dans leur démarche d’avenir, l’organisme est devenu un partenaire necessary pour de nombreux projets de quartier, dont l’arrivée de la desk de quartier Concertation Saint-Léonard.
«Il y a peu d’organismes à Saint-Léonard et nous avons le rôle de soutenir le développement des projets dans le milieu. Nous avons également décidé de ne pas déposer de demandes de financement native, automotive nous voulions laisser la place aux organismes ayant des difficultés financières», fait valoir la directrice générale.
Avenir
À l’aube d’une 16e année, de nouveaux défis attendent le carrefour. Pour la directrice, l’organisme doit aller retrouver les jeunes, notamment en passant par les nouvelles applied sciences.
«Avec les nouvelles applied sciences, les jeunes s’isolent et n’osent plus poser de questions ou aller chercher de l’aide ailleurs que par Web, par exemple. Il faut trouver une façon de les rejoindre et de créer un lien avec eux», laisse savoir Mme Raffoul.
Afin de répondre à cette state of affairs, celle-ci mettra en place une équipe composée notamment de shoppers de l’organisme pour trouver la façon et les outils nécessaires pour répondre aux besoins de ces jeunes.
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