Les joueurs des Alouettes de Montréal Marc-Antoine Dequoy et Régis Cibasu ont rendu visite aux élèves de l’école secondaire Chomedey-De Maisonneuve. Pendant plus d’une heure, les athlètes ont échangé avec les adolescents sur la notion de persévérance et sur l’significance de l’école.
«Moi, j’étais pas bon à l’école», begin Marc-Antoine Dequoy, natif de L’Île-Bizard, faisant sourire les 150 jeunes présents pour l’event. Le demi-défensif raconte remark il n’a pas pu jouer au soccer durant ses trois années de Cégep, notamment à trigger des blessures. «J’ai dû persévérer! Il est plus easy de tout donner et de ne pas avoir de remorse pour le futur, admet l’athlète. Mais chaque année, j’ai du m’accrocher dans les cours pour espérer poursuivre mon rêve de jouer au foot».
Le joueur des Alouettes prend le temps de donner les détails de sa vie d’adolescent, entre sport et étude. Les élèves sont tous très attentifs. Le Montréalais termine son discours par deux leçons à retenir: «toujours avoir un plan B, et trouver ce qui vous donne envie d’aller à l’école».
Marc-Antoine Dequoy est fier de pouvoir aider ces jeunes. «Je sais ce qu’il se passe dans leurs têtes. Ils se demandent si vraiment l’école est importante. J’étais un élève turbulent et avec des difficultés, mon parcours peut les inspirer», témoigne le footballeur.
En ouverture de l’évènement, les deux joueurs des Alouettes ont remis une bannière de l’équipe à cette école parascolaire. La directrice, Katherine Paquette, est certaine que cette rencontre est bénéfique pour les jeunes de l’établissement. «La persévérance est importante, d’autant plus ici où les élèves proviennent de milieux défavorisés qui n’ont pas nécessairement de modèle de réussite», explique-t-elle.
Un échange avec les adolescents
Le centre-arrière Régis Cibasu a lui aussi livré son parcours aux jeunes élèves. L’athlète de 29 ans avoue lui aussi ne «pas avoir pris l’école au sérieux», malgré des mother and father qui favorisaient les études au sport. Régis Cibasu avoue avoir vu des coéquipiers talentueux ne pas poursuivre leurs carrières à trigger de leur manque de réussite scolaire.
«Pour rentrer en Cégep, j’ai compris que je ne pourrai pas aller dans les meilleures formations de soccer, à trigger de mes résultats très moyens… J’ai réalisé que je devais faire plus d’efforts à l’école», se remémore le footballeur. «Je me suis accroché et, quelques années plus tard, j’ai décroché un bac en administration des affaires: c’est une grande fierté, je n’aurais jamais cru ça potential.. mon père non plus», raconte Régis Cibasu, provoquant les rires de la foule.
Leurs discours terminés, les élèves passionnés de sport applaudissent chaleureusement les deux athlètes. Pendant une dizaine de minutes ensuite, les élèves du secondaire ont pu leur poser des questions. Des interrogations sur les difficultés de la vie, «remark surmonter une blessure?», mais aussi des questions plus légères, «est-ce que vous êtes bien payés?» ou «remark t’as autant de muscle tissue?». Une fois les rires dissipés, les footballeurs se sont prêtés au jeu en répondant à toutes les interrogations des adolescents.
Après avoir posé sa query, Éloize est toute fière: «c’est très bien! Ils sont inspirants et intéressants». Un discours similaire pour Jayla. «On a compris qu’il n’y a pas que le sport, ça me motivera à faire des efforts je pense», dit l’adolescente.
Une séance photograph et de dédicaces
Après l’échange, les élèves ont pu participer à une séance de dédicace et à une prise de photographs. Les visages étaient illuminés de sourires. Les plus timides profitaient du second seul à seul avec les footballeurs pour discuter avec eux.
Les élèves de Chomedey-De Maisonneuve ont aussi eu chacun un ballon de soccer canadien miniature aux couleurs des Alouettes. «Ça va me faire de beaux souvenirs», confie Zach, un giant sourire aux lèvres.
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