Émeute en Saskatchewan: de nombreuses plaintes

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PRINCE ALBERT, Sask. — La jail de la Saskatchewan où il y a eu une émeute meurtrière plus tôt cette semaine était l’établissement qui avait reçu le plus de plaintes de la half des détenus au Canada, l’année dernière, a révélé l’ombudsman fédéral pour les détenus.

Mercredi dernier, un prisonnier a été tué et huit autres ont été blessés — dont six ont reçu des balles des brokers correctionnels qui tentaient de reprendre le contrôle de la state of affairs.

Howard Sapers, l’Enquêteur correctionnel du Canada, a dévoilé que le Pénitencier de la Saskatchewan, à Prince Albert, avait été visé par 413 plaintes de détenus, l’an dernier.

Selon M. Sapers, de tels incidents démontrent qu’il y a une «réelle dysfonction» dans un établissement, qui semble avoir perdu le contrôle de la state of affairs.

L’année dernière, il y a eu 1442 plaintes provenant des établissements situés dans la région des Prairies. À l’échelle du pays, on dénombrait environ 6500 plaintes.

En guise de comparaison, le Pénitencier de Dorchester, au Nouveau-Brunswick, a essuyé 305 plaintes.

Les plaintes recensées à l’établissement de la Saskatchewan étaient liées notamment à la nourriture, aux soins de santé, aux visites de la famille, et à l’admissibilité aux audiences de libération conditionnelle.

«Nous recevons plusieurs plaintes sur la nourriture et ces plaintes ne devraient pas être considérées comme frivoles», a signalé M. Sapers.

«La qualité, la quantité de nourriture, la variété, la valeur nutritive, les besoins concernant les diètes spéciales sont toutes des questions importantes», a-t-il poursuivi.

Des changements significatifs avaient été apportés au menu, à la préparation et au service, a-t-il ajouté.

James Bloomfield, le porte-parole du Syndicat des brokers correctionnels du Canada, a relaté que des rumeurs couraient selon lesquelles l’émeute de mercredi dernier aurait éclaté parmi les détenus qui travaillaient dans la delicacies, mais rien n’a été confirmé.

Pendant l’émeute, les détenus ont allumé des feux, fracassé des fenêtres et arraché des appareils de chauffage qui étaient accrochés au mur.

«Alors il y a une zone qui est complètement inhabitable. Nous avons déplacé les détenus dans l’établissement pour nous assurer qu’ils soient dans un lieu sûr et sécurisé», a indiqué M. Bloomfield.

Le syndicat, la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ainsi que le Service correctionnel du Canada enquêtent sur l’événement, mais il faudra du temps pour en venir à une conclusion, a-t-il prévenu.

«Ça prend du temps pour que ces enquêtes s’activent parce qu’il y a plusieurs interviews qui doivent être faites, et dépendamment de combien de temps cela peut prendre, et de remark les gens sont coopérants ou non, l’info peut venir, ou pas», a-t-il expliqué en entrevue de Winnipeg.


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