OKLAHOMA CITY — Une sénatrice de l’Oklahoma a renoncé, vendredi, à imposer l’affichage de signalisations antiavortement dans les toilettes publiques après une levée de boucliers de la communauté des affaires et des professionnels de la santé.
La sénatrice républicaine A.J. Griffin a proposé un amendement à la loi qu’elle avait parrainée, voulant que ces affiches ne soient obligatoires qu’au sein des établissements assurant un service d’interruption volontaire de grossesse. L’amendement prévoit également le lancement d’une campagne de sensibilisation par le ministère de la Santé sur les réseaux sociaux.
Mme Griffin soutient que cette modification ne dénature pas la visée de la loi et qu’elle répond aux inquiétudes des commerçants face aux coûts estimés de 2,three tens of millions $ US pour sa mise en oeuvre.
Le Fee de la santé de l’Oklahoma avait accordé, mardi dernier, son feu vert à l’affichage obligatoire dans les eating places, maisons de repos, écoles publiques et hôpitaux. La sénatrice Griffin indique que le ministère a maintenant suspendu la mise en oeuvre de cette réglementation d’ici l’examen de l’amendement en chambre, soit le 6 février prochain.
Les républicains détiennent une majorité écrasante dans les deux chambres de l’Oklahoma, en plus d’occuper le bureau de la gouverneure.
La disposition relative à l’affichage était comprise dans une loi, adoptée plus tôt cette année, voulant que l’État développe du matériel d’info «en vue de devenir une société sans avortement».
Don Maisch, un avocat du ministère de la Santé, expose que les exigences en matière d’affichage concernaient les toilettes de toute organisation chapeautée par l’agence.
«Nous n’avons aucune inquiétude à propos de l’info qu’ils cherchent à transmettre aux femmes sur leur bébé et leur grossesse. C’est juste la mauvaise manière de la faire», avait décrié le président de l’Affiliation des restaurateurs de l’Oklahoma lundi.
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