STOCKHOLM — Le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a accepté son prix Nobel de la paix, samedi, au cours d’une cérémonie à Oslo, en Norvège.
Souriant, le chef d’État de 65 ans a reçu un diplôme et une médaille d’or pour les efforts qu’il a déployés pour mettre fin à un conflit qui a duré un demi-siècle et fait plus de 220 000 morts.
Huit hundreds of thousands de Colombiens ont également été déplacés.
Juan Manuel Santos a souligné qu’il y avait désormais «une guerre de moins dans le monde», faisant ainsi référence à l’accord de paix historique survenu cette année entre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et son gouvernement.
Profitant de son allocution pour célébrer la fin du plus lengthy conflit de l’Amérique latine, le président colombien a également souligné la mémoire des victimes. Il faut maintenant s’attaquer au narcotrafic au niveau mondial, a-t-il soutenu.
Il y a quelques années seulement, mettre un terme au bain de sang en Colombie semblait «un rêve unimaginable», a-t-il dit, ajoutant que de nombreux Colombiens n’avaient aucun memento de leur pays en temps de paix.
L’accord de paix preliminary conclu entre les FARC et le gouvernement colombien, soumis à un vote référendaire, avait été rejeté par une faible majorité, en octobre.
Ce revers survenait quelques jours avant l’annonce du prochain lauréat du prix Nobel de la paix.
Si plusieurs ont cru que ce résultat référendaire disqualifiait Juan Manuel Santos, le comité Nobel norvégien «a vu les choses différemment», a dit sa présidente adjointe, Berit Reiss-Anderson.
«Le processus de paix menaçait de s’effondrer et avait besoin de tout l’appui worldwide qu’il pouvait susciter», a-t-elle dit dans son discours de présentation.
Un accord de paix révisé a été approuvé par le Congrès colombien, la semaine dernière.
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