Chaque année, ces volatiles s’aventurent toujours un peu plus près de nos habitations. Dans certains secteurs montréalais, notamment dans l’est, la cohabitation avec l’homme devient quasi habituelle. L’espèce connaît une enlargement constante dans le sud du Québec en raison de la réintroduction large de l’animal dans le nord-est des États-Unis.
Cerfs de Virginie, coyotes, dindons sauvages… À Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles, la faune sauvage s’aventure chaque année toujours un peu plus près des habitations.
Une des raisons qui expliquerait l’avancée des volatiles serait celle des exploitations agricoles qui se sont multipliées aux alentours de la ville de Montréal.
L’est de l’île de Montréal, et notamment le parc nature de la Pointe-aux-Prairies, est une pouponnière à animaux sauvages
Richard Beauchemin – Biologiste en gestion faunique
«La ville ne s’est pas agrandie, en revanche l’agriculture s’est intensifiée autour de celle-ci, ce qui est une supply de nourriture pour ces oiseaux», explique Richard Beauchemin, biologiste en gestion faunique.
Cohabitation
Aussi, les dindons sauvages se sont habitués à la présence humaine non loin de leur habitat naturel et ont pris une certaine assurance.
«La survie de l’animal dans la faune sauvage passe aussi par l’intelligence de celui-ci», rappelle le biologiste, qui a longtemps vécu à Pointe-aux-Trembles.
Le fait d’être toujours plus proche des humains conforte son sentiment de sécurité. C’est aussi en grande partie une supply sûre d’alimentation pour ces oiseaux.
Pour autant, Richard Beauchemin déconseille fortement de les nourrir. «Ce geste peut les rendre encore plus dépendants de l’homme, ce qui favoriserait davantage leur venue.»
Forte enlargement au Québec
Depuis les années 80, le risky a gagné du terrain et se dirige toujours un peu plus vers le nord du Québec. Une enlargement plus remarquable depuis 2008, raconte M Beauchemin.
À pareille date, les États-Unis ont réintroduit «massivement» les dindons sauvages dans les États frontaliers avec le Canada. De grandes régions agricoles s’y trouvent également, ce qui a favorisé les déplacements du risky.
«Ces mouvements migratoires sont les conséquences d’un climat de plus en plus favorable, de nourriture abondante et d’un habitat sécuritaire», précise le biologiste.
La régularisation de la chasse aux dindons sauvages au Québec en 2008 a ainsi permis de mieux quantifier la inhabitants de ceux-ci.
«La récolte printanière au Québec du dindon sauvage a atteint un nouveau document en 2020, enregistrant eight 599 oiseaux récoltés», explique Dominique David, conseillère en communication à la Path générale du secteur métropolitain et sud au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Mme David précise aussi que le dindon sauvage est l’une des espèces d’oiseaux ayant connu l’une des plus grandes augmentations de inhabitants ces 10 dernières années avec une hausse de 924% entre 2009 et 2019 au Québec.
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Dans la zone de chasse eight, où se trouve l’île de Montréal, la récolte totale de dindons en 2020 a connu une augmentation de 51% par rapport à 2019
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